10 Juin 2022
... Toc, toc, toc... y'a quelqu'un ? Non parce qu'il se susurre dans les milieux autorisés que nous serions vendredi samedi et que par conséquence, mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, certains ici sur ce blog seraient en attente d'un Bordel du vendredi, même un samedi. Car après un enchaînement d'événements fortuits hier, le Bordel du vendredi n'eut pas le temps de déployer ses ailes comme il était prévu. Un Bordel du samedi ? Suffit de demander. Et bien que le Bordel ait parfois du mal à se nourrir, le Bordel a vaincu, au prix d'harassants efforts de l'auteur et de son équipe technique au fond de la cave qui se sont décarcassés tel monsieur Ducros pour vous trouver une sélection aux petits oignons d'images éparses et néanmoins de qualité. Et là, mon côté Uri Geller teinté de Nostradamus se réveille et annonce quelque chose dans mon oreillette Bluetooth dernier cri (aïïïïï, doucement quand même) : vous avez très, très envie de mettre des kilomètres entre vos problèmes et vous et, tant qu'à faire, autant être en duo avec la mer (qui prend l'homme, rappelons-le mais qui peut aussi prendre la femme sans aucun supplément). J'ai ce qu'il vous faut. Un tour loin, très loin d'ici puisque nous nous rendons au Chili profiter de la vue de la Cabaña Maralto, conçue par les architectes de Estudio Palma et sise à Navidad au Chili donc (suivez un peu, merci). Atypique, jolie vue dégagée comme on dit dans le métier.
Pour nous rendre au point suivant du Bordel, vous pouvez courir si vous êtes sportif ou bien avoir la flemme et préférer poser votre auguste séant dans les sièges de cuir rouge de cette splendide BMW 507 Roadster Série I décapotable de 1957 qui déchire la ch**** à sa m***, n'ayons pas peur de le dire.
Parce que bon, en plus, du Chili à l'Australie, ça fait quand même une trotte pour apprécier les angles parfaits de la Y-House, sise à Wye River dans l'état de Victoria au sud de l'Australie, tout en bas là-bas (ambalaba, ambalaba, ambalaba tu mouses mon salade, ambalaba, c'est bon, vous avez du Maxime le Forestier dans la tête pour la journée).
C'est pas tout mais on a du chemin puisqu'il faut retourner vers la Ville-lumière et autant faire ça posé à la cool dans cette Plymouth Fury décapotable de 1960 avec une ligne tout à fait surannée et un magnifique volant ovale pour tourner à gauche ou à droite, c'est un peu comme vous voulez.
Le Bordel aimant et faisant régulièrement la promotion de l'art et d'artistes, un hommage à Jacques Villeglé, disparu cette semaine, s'imposait et comme il s'imposait, il s'est posé là, ci-dessous, juste pour vous.
Passons à du Lou qui s'excuse de n'avoir pu être plus productif : “In the late '70s I started to search for the perfect sound - whatever that might be, before that I was mainly interested in drugs, insanity and rock n’roll”, c'est OK, Lou, on ne t'en veut pas, à Dave Gahan à Hambourg en 1993 photographié par le grand Anton Corbijn et à Iggy Pop par Mick Rock dont le vrai nom était Michel Bal-Musette mais Mick Rock, ça sonnait mieux dans le milieu.
Tout l'équipe technique et moi-même mettons également à votre disposition une image de promotion du Dr Jekyll et Mister Hyde, la première adaptation parlante au cinéma du roman en 1931 par Robert Mamoulian avec Fredric March (photo de Karl Struss) dans le double rôle-titre. Pour la fine bouche, un peu de Claudine Auger sur Sean Connery pendant le tournage de Thunderball en 1965 et Stevie Nicks posant posée, détendue, à la fraîche en 1977 parce qu'ici, c'est mon blog et si j'ai envie de mettre Stevie Nicks sur le canapé (en toute bienséance), je mets Stevie Nicks sur le canapé.
Comme la température va sérieusement monter dans les prochains jours avec un épisode caniculaire la semaine prochaine, je vous rajoute quelques surgelés stylés par Irving Penn en 1977 à mettre contre votre joue ou dans votre lit ou une poêle à frire.
Et je pose là un message simple, fort, assez explicite après l'horrible tuerie d'Uvalde (qui fut suivie tous les jours d'autres tueries aux États-Unis avec au moins quatre décès. Monde de merde).
Maintenant que j'ai bien refroidi l'ambiance, réchauffons la avec un peu de Howlin' Wolf fumant, une Kate Babouche Ka Babouche Ka BaBush Kayaya et une conversation dont nous n'avons pu tirer toute la quintessence pour des problèmes techniques de micros H.S donc nous ne publierons pas le verbatim exact, non, n'insistez pas, scrollez plus bas.
Ajoutons Un Freddy plus King que Queen, un Dark Allongé sans sucre Vador parce que ça peut toujours servir pour que La Force soit en vous et une cascade au Pérou et même qu'elle s'appelle La Mariée (La Novia) et que vous avez Google pour chercher plus d'informations si vous voulez y aller.
Je n'ai aucune idée de qui est Chelsea Schuchman photographiée par Jack Belly et puis je vous avoue que j'ai eu la flemme de chercher mais l'image était belle alors voilà, comme voila deux Pacino sur le tournage du Parrain en 1972 parce que voilà, hein, alors, non mais.
Ben dis donc, ça fait déjà du chemin dans ce Bordel du vendredi du samedi. Si vous voulez vous posez deux minutes, c'est là. C'est bon ? On y retourne. Scroll, scroll, scroll.
Je ne sais si vous avez entendu parler de cette formidable invention mais le Walkman de Sony me semble une excellente idée promise à un succès international. Ils sont forts chez Sony.
Et comme après Sony, il y a Cher, voilà Cher en chair et pas mal en os en 1979 au Studio 54 photographiée par Rose Hartman. Sony, Cher, on peut y aller.
Et puis si ça ne vous plaît pas, prenez cette Poker Face dans ta face. Konichiwa et Mawashi-Geri.
Il n'est pas resté dans le panthéon du cinéma mondial mais le film It Is Not the Homosexual Who Is Perverse, But the Society in Which He Lives de Rosa von Praunheim et de 1971 méritait votre attention et comme c'est bon, on va pouvoir passer à la suite.
Car s'il est vrai que le Bordel célèbre souvent le charme des donzelles par pure conviction hétérosexuelle, les damoiseaux sont parfois peu mis en avant. Faute réparée avec Franco, Julio, Marco et Bloubloubloubloubo.
Mais évidemment, un Bordel sans donzelles ne saurait être tout à fait un Bordel et comme Valeria Golino passait par là, hop, opportunité, hop, ouverture des portes latérales, PNS à vos postes et tout ça. Valeria, les amis du blog, les amis du blog, Valeria.
À noter que Valeria est titulaire d'un MGPSLM, Master en Gobage de Picorettes Sans Les Mains et que c'est pas donné à tout le monde ce genre de choses. Respect, Valeria.
Et puis hein, si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec Hildegarde et Ron, deux ex-Amish trop ami-amiches pour rester amiches.
Ou bien vous pouvez déposer vos doléances à Margareth mais elle a déjà un rapport d'activité semestriel et l'intégrale des textes de Jean-Luc Mélenchon à taper alors vous êtes mal barré.
Vite, passons à de l'art car on n'en a jamais trop, surtout avec le sublime Number 15 de 1953 par Bradley Walker Tomlin, Untitled (Deviation) 25 de 2019 par Florian Schmidt, Testura Vibratile de 1969 (année érotique) de Getulio Alviani, et un Untitled September 5 magnifique de Keith Haring et de 1988.
Et si on rajoute Issara de 1997 par Piero Dorazio, Magi 914 (Bottle Crash series) de 2008 par Shozo Shimamoto, et un superbe Mont Fuji en 1922 par Yunoki Samiro, on commence à être vraiment pas mal.
Alors si on ajoute la petite schlougnette sur le poktroll que sont les Messages à Caractères Informatifs, normalement, votre vendredi-samedi devrait bien aller.
Et c'est tout pour ce Bordel du Vendredi-Samedi sauf si vous souhaitez le partager sur Facebook, Twitter, Instagram ou par pigeon-voyageur (oui, c'est possible) avec vos amis car c'est votre droit le plus strict. Comme le fait de vous abonner à ce blog en rescrollant touuuut en haut de ce Bordel pour mettre votre mail dans la case Newsletter ou en suivant le groupe Après La Pub sur Facebook eud' par ici Après La Pub sur Facebook. Sur ce, avec le temps qu'il fait, sortez, respirez, profitez et à la semaine prochaine.
Nota Bene : Dimanche 12 à Boulogne-Billancourt, votez 11 pour un mec formidable qui connaît et aime sa ville comme aucun autre candidat. Retenez ce nom : Antoine de Jerphanion et parlez-en à des amis boulonnais si vous en avez car il mérite. Vraiment.