C'est jeudi, c'est le Bordel du vendredi mais le jeudi #92

... Oui, vous ne rêvez pas, nous sommes bien jeudi, le jour d'avant vendredi. Et c'est le Bordel. Alors d'une, je ne vois pas pourquoi le Bordel serait réservé au vendredi car jeudi aussi, c'est parfois le Bordel. Oui, c'est possible. Et de deux, n'étant pas là (comprenez : "à proximité d'un ordinateur") jeudi et vendredi, ça m'arrange aussi. Et puis comme vous m'avez toutes et tous fait une énorme surprise la semaine dernière en faisant exploser les compteurs avec un record de pages vues, de lecteurs et de likes pour un Bordel (pour mémoire : ancien record, 585, nouveau record, 1063 likes. World champion), il était normal que je vous en fasse une à mon tour. Si vous arrivez à nouveau à battre le record alors là, je dis chapeau. Et même haut-de-forme, Stetson, Borsalino, Bérêt et Panama. C'est donc jeudi et c'est le Bordel mais promis, c'est vraiment exceptionnel. Le Bordel reviendra à sa place vendredi de la semaine prochaine. Bien que l'on soit jeudi, vous y retrouverez tout ce qui constitue traditionellement le Bordel et que j'ai mis de côté lors de cette courte semaine, le tout agrémenté de mots choisis et de blagues souvent pourries. Allons-y donc pour ce Bordel du jeudi sauf si ça vous déstabilise vraiment trop, auquel cas je vous recommande d'attendre 24 heures pour le lire vendredi. C'est parti avec cette poivrière dont on peut dire sans hésiter que vous aurez du nez si vous vous l'offrez.

Poursuivons par cette magnifique robe Bob l'éponge carrée qui du coup n'est plus si carré que ça mais faire une robe en carré serait peu flatteur pour les courbes sinueuses de la plupart des femmes, sauf Angela Merkel et Nadine Morano. Continuons avec une flasque qui cache bien son jeu, un porte-crayon à faire vous-même avec trois fois rien et ce splendide pantalon sans fermeture mais avec éclairs intégrés, petit frère du pantalon carte du monde présenté dans ma chronique "C'est quoi ce Bordel" page 24 et 25 du magazine Technikart n°157 de novembre 2011 avec Tristane Banon en couverture. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, c'est le petit frère en version papier du Bordel du Vendredi que vous mirez ici. Le magazine est encore en vente dans toutes les bonnes boucheries chevalines mais je dis ça, je ne dis rien à part "achetez-le, c'est vachement bien ce magazine" à demi-mot.

Enchaînons par cette idée aussi ridicule que lumineuse avec ces aquariums minuscules pour poissons rouges ou pas rouges de petite taille et continuons gaiement avec ce tee-shirt Angry Bird à l'œil noir (ci à gauche et ci à droite), ce mange-disques nouvelle génération et ces boucles d'oreilles qui ne manquent pas d'air, surtout entre les côtes.

Posons-nous des questions essentielles. Bougre de diguedondaine, d'où venons-nous ? Pourquoi sommes-nous nés dans la vie ? Comment Roger Waters conçoit-il un album ? Que nous faut-il pour créer plutôt que pour détruire ? D'où peuvent bien venir ces montres de toute beauté de la marque Rodina ? Quels boutons Facebook pourrait-il enfin proposer en plus du Like et Dieu est-il une énorme blague qui dure depuis trop longtemps alors que tout le monde sait que les blagues les meilleures sont aussi les plus courtes ?

Manque de pot, nous n'aurons pas toutes les réponses aujourd'hui alors je vous en rajoute quelques uns pour faire le nombre. Et sinon, en une image, une seule, je vais vous dégoûter à jamais de manger à nouveau un crocodile Haribo, des Dragibus, des Cocas acidulés et tous ces bonbecs fabriqués avec de la gélatine. Et comment c'est-y qu'on la fait la gélatine ? Avec ça. "Ca" étant en l'occurence le nez, la peau, les oreilles, les os et les tissus les moins appétants de veaux, vaches, cochons et même chevaux. Bon appétit les amis.

Allez, vite, vite, vite, courons loin de cette vision d'horreur et intéressons-nous au mème de la semaine, reprenant l'abruti de connard de facho de policier américain qui s'est amusé à gazer avec un spray au poivre des manifestants absolument pas belliqueux qui faisaient un sitting. Le gros con en question se nomme John Pike et son geste s'est diffusé comme une traînée de poudre sur internet, repris dans à peu près toutes les situations. Si vous désirez lui envoyer vos considérations distinguées, il y a même son mail et son numéro de téléphone sur l'un de ces mèmes consacrés à son geste d'une connerie sans fond. Voici d'abord le geste originel.

Et ses nombreuse interprétations par toute la nétosphère mondiale qui s'est empressé de le détourner, remis à toutes les sauces (sauce poivre évidemment).

Allez, restons léger avec un Benny Hill fort bien accompagné, une Edgar Allan Poe Ray-Banisé, un cœur qui ne se cache pas, un requin qui attend sa proie, un E.T qui fait du free-style les nuits de pleine lune et un hippo qui reste bien au chaud entre deux oreillers.

Poursuivons par une infographie simplissime pour comprendre le pourquoi du comment de la psychologie du spectateur de TF1, je vous rajoute toutes les couvertures d'Entertainment Weekly consacrés aux différents James Bond depuis le début des années 60, un Barbaque ("MeatBall" en VO, le chien de la série "Têtes Brûlées" avec Robert Conrad) qui était pour de vrai un chien de la police de Los Angeles (même que son vrai nom était "True Grie") et quelques chaises en vrac dans un coin.

Quoi d'autre ? Plein de choses encore comme ces tétons brûlants, un peu d'histoire de l'art, la solution la plus efficace pour ne dormir que d'un œil, une chambre légèrement humide et deux tornade limite phalliques.

Avec ce record insensé de la semaine dernière, je garde la tête froide mais certains l'ont totalement perdue et impossible de retrouver l'original alors il a fallu bricoler.

Si d'autres ont retrouvé la boule, certains en ont plein le dos. Et il y en a même une qui en a perdu le bas mais fort heureusement, ce n'est pas le cas de tout le monde.

Bref, ce record a mis un beau bordel et difficile d'imaginer ce qui se passera si vous dépassez les 1063 likes avec ce Bordel du Jeudi. Tout est dans le domaine du possible. No limit. C'est parti mon kiki. J'en ai déjà mal au crâne.

Allez, je vous offre également un tatouage à zipper, un endroit pour vous cacher, une main amicale à tenir en cas de besoin, un tour de toboggan très Après la Pubien (toujours aucun rapport avec les poils), une petite léchouille pour finir et si ça ne vous plaît pas, allez vous faire cuire un œuf. Ou deux. Ou 10. Ou 1000.

Pour vous rappeler qui c'est le patron ici, je vous mets pour mon plaisir rien qu'à moi quelques images de la splendide Eva Green que je n'avais pas revu depuis longtemps. Alors voilà. Je fais ce que je veux ici, c'est mon blog.

Et pour les filles, je mets ce joli garçon dont je n'ai pas trouvé le nom et pour les garçons, je mets cette jolie fille qui se nomme Dioni Tabbers. Vous me dire, ça vous fait une belle jambe mais c'est déjà ça.

Pour le plaisir de tout le monde , je vous rajoute une Kate Winslet tunée à mort et une Anita Ekberg qui déborde de partout et pis c'est tout.

Ah non, j'ai le sapin de Noël qui sera la grande mode cette année et une symphonie qui fait couler beaucoup d'encre.

Il est temps de passer à de l'art dare dare avec e Bonzaï frigorifié par les soins de Makoto Azuma (rien à voir avec Sabine).

Cette image intrigante de Joe Jonas (rien à voir avec les Jonas Brothers, fort heureusement).

Ctte image d'une rare poésie par Manuel Visconti (rien à voir avec Luchino, à priori).

Un Mapplethorpe oublié dans l'article d'hier.

Un peu de Turner car je fais ce que je veux et c'est sublime et c'est toujours mon blog, même plus bas.

J'ajoute un, je pose deux et je vous offre ces splendides sculptures en papier de Maude Ventours.

Et cette chaise électrique sans aucun risque de Takeshi Miyakawa.

Et oui, même le jeudi, il est temps désormais d'ouvrir la boîte des Messages à Caractères Informatifs car jeudi ou vendredi, un Bordel ne peut se conclure sans Messages à Caractères Informatifs, que celà soit dit. Là, c'est fait.

Yes.

N'oubliez pas de faire péter les likes avec ce record minuscule de 1063 likes à battre, une broutille pour vous si vous partagez ce Bordel sur Facebook en n'omettant pas d'y inclure une phrase bien sentie qui fera rappliquer tous vos amis, si vous le Google+ez mais vous pouvez aussi le Linkedinker, le Twitter, l'envoyer par mail ou par télégramme. En un mot comme en cent car je commence à avoir des crampes à écrire ce Bordel long comme un matin sans Winston, offrez ce Bordel autour de vous autant que vous le pouvez mais si et seulement si vous l'avez apprécié. Sinon, non. Et s'il vous reste du temps, allez donc voir les articles de la semaine car Après la Pub, c'est quasi tous les jours avec Le monde Lilliputien de Frank Kunert. et Hors les murs. et Robert, y'en a pas deux. et c'est tout pour aujourd'hui. Ah non, vous pouvez vous abonner aussi. Sur ce, bon jeudi (ça fait drôle), bon bordel et à la semaine prochaine. 

Tous les Bordels du Vendredi sont visibles ici :  Le Bordel du Vendredi. Deux dernières choses : si vous aimez le design, je vous recommande chaudement les journées portes ouvertes du Show-Room Design by O dont on ne m'a dit que du bien.

Et n'oubliez pas que SHAG (Seriously Hazardous Art Gallery), la galerie qui secoue l'art au 24, rue d'Aguesseau à Boulogne (métro Boulogne Jean Jaurès) est ouvert aujourd'hui jeudi, vendredi et samedi de 12h à 19h et que 7 artistes de grand talent y présentent leurs œuvres.

Mon ami, co-créateur et partenaire Guillaume Gamain sera tout seul, orphelin puisque je ne serai pas là. Alors soyez sympa, allez le voir en nombre. Il ne mord pas sous ses airs farouches et il a tout plein d'œuvres superbes à vous présenter en vous parlant de l'importance des chemins de fer dans l'expression d'un graffeur belge ou de la qualité de la production d'un collectif allemand amateur de lumières chatoyantes, entre autres. Questionnez-le, il est intarissable.