3 Février 2012
... Et voilà, nous y sommes. Le Bordel du vendredi n°100, un chiffre tout rond comme un ballon mais pas aussi jaune qu'un citron donc nous en déduirons que le Bordel n°100 n'est pas Pacman et pour démarrer ce bordel, c'est déjà ça car s'il faut en plus se soucier des fantômes qui tentent de nous grignoter le fondement, on ne va pas y arriver. Bordel n°100 donc, soit une occupation quasi ininterrompue de vos écrans le vendredi depuis plus de deux ans. Jamais je n'aurais imaginé faire 100 bordels un jour. Car le Bordel s'est d'abord cherché avec un timide "C'est vendredi, c'est Betty" pour saluer le départ définitif de Betty Page en décembre 2008, un "C'est vendredi, c'est Road-Movie", deux "C'est vendredi, c'est Bukoswki" et un "C'est vendredi, c'est sodomie (mais pas que)" avant de devenir "C'est vendredi, c'est le Bordel" pour la première fois le 6 novembre 2009. Depuis le Bordel a fait son chemin, il a évolué, il s'est structuré si tant est qu'un bordel puisse l'être et il ne manquera pas d'évoluer encore vers plus de bordel. Mais fi de garce comme on dit chez moi en Charente, que ce fut un plaisir de concocter, mitonner et partager avec vous ces 99 bordels. Le plus étonnant pour moi étant de ne jamais savoir si un bordel va marcher à l'avance. Certains bordels que j'aimais particulièrement ont fait un score de lépreux au 421 et d'autres que je ne trouvais pas réussi ont cartonné pour atteindre des sommets himalayens. Comme quoi, c'est vous aussi qui foutez le bordel. C'est pour cette raison que je voulais que ce Bordel n°100 soit le vôtre. Je décline donc toute responsabilité pour les images suivantes que vous avez sélectionné pour ce Bordel n°100.
Alors mais que m'avez-vous donc choisi ? Un mug bull-terrier du plus bel effet pour rendre hommage à feu Klark, des lampes allégées, un seau ensanglanté, une pomme bien scotchée, un sandwich bien gardé et un délit au lit olé olé.
Vous avez aussi sélectionné des bières à bois, à bois, à bois, des bières qu'il nous faut, des méduses électriques, des joysticks gigantesques, des cravates anti-taches, des stylos surchargés et des chaussures du même acabit.
Mais aussi du beurre à tartiner en batonnet, des escaliers de toute beauté, du Pink Floyd en vrai de vrai, un numéro sans queue ni tête, une valise de cochonneries et une idée lumineuse pour s'envoyer en l'air.
Vous avez aussi sélectionné du petit bois pour l'hiver et je vous félicite, bon réflexe, une pastèque de l'espace dans laquelle personne ne vous entendra crier surtout si vous êtes un bébé et une tasse à petit creux intégré et là, je dis bien joué.
J'ai un doute aussi. Merci pour lui.
Deux doutes, en fait.
Et le tube de l'été. MC Hamster.
Sinon, j'ai du geste auguste, un peu de poésie en ce bas monde, un sac à patates, le meilleur ami de l'homme en tranches et un bisou tout ce qu'il y a de pas du tout baveux. Aucune chance.
À part ça, vous m'avez aussi envoyé une lampe de chevet et je vous remercie pour cette délicate attention qui me touche oh oui touche-moi un peu lampe et sinon une Louboutin mais c'est pas ma pointure, un Sid idéogrammifié, une vision du futur, une vision du passé et des volumes qui donnent envie de lire à coup sûr.
Sinon, vous avez faim. Alors hop, ration de pâté cornichons pour tout le monde.
Vous m'avez envoyé le fruit défendu, encore, un appareil soviétique (non, pas toute la Douma), deux petits moments de sérénité et pour ça aussi, je vous remercie et du whisky et un paquet de clopes et c'est sympa aussi.
Sinon, les femmes lectrices de ce blog ont envoyé des hommes, tel ce Tom Sellelleck, ce Bond bon à tout faire, des hippies et des pauses pipi et le zizi de Steve McQueen (curieusement envoyé par un homme), du Spencer Tunick, là, tout de suite sur le bureau ? ok, du Morrison et du Jude Law et un paquet d'autres bellâtres qui couvriront normalement l'ensemble des fantasmes féminins et masculins aussi car quand qu'on aime, on ne compte pas les paires de couilles ou pas.
Ah ben quand vous envoyez, vous n'y allez pas de main morte. C'est du dur.
Même Sid est atterré.
Allez, on repart de plus moche. Ou de plus beau. Ou de plus chou.
Et après ce baiser en latence qui scelle l'unité entre les deux sexes en un contact encore chaste mais qui ne saurait attendre un embrasement inéluctable tant la soie tendue sur les tét... enfin, c'est l'heure de faire plaisir aux garçons. Le garçons, le plaisir, le plaisir, les garçons.
Merci de m'avoir envoyé Betty, la pionnière du Bordel en décembre 2008 avec le premier C'est vendredi, c'est Betty. Et Isabella argh Fontana, sis plus bas. Et Jamie Lee Curtis et Raquel Welch en maillot de Chelsea et Halle Berry en dessous et cette nonne à défroquer aussi. Joli choix, merci les garçons.
Pour aller avec les carrosseries ci-dessus, il fallait des lignes pures et là aussi, vous avez fait du beau boulot. Du classique, de l'indémodable, du propre.
Et quelques étrangetés car n'oublions pas que nous sommes dans un bordel, bordel.
Alors on n'est pas bien ici ?
Vous avez aussi choisi de l'art, de l'art épars avec différentes sensibilités et c'est pour moi un vrai plaisir de découvrir ce qui a retenu votre attention ces deux dernières années. En vrac, du Arthur Rothstein, du Akinao Saito, du Mariel Clayton (Barbie), du Antony Micallef, du Alex Kanevsky, du Robert Mapplethorpe, Charles Warren Eaton, Alexey Titarenko, Leon Steele, John McLaughlin (la composition beige), Cornelis (le moine), Liz Bono (l'arbre), du Robert Capa, du Ryan Johnson, du Saul Leiter et quelques autres splendeurs que je mettrai bien chez moi s'il restait encore de la place.
Et évidemment un Bordel n'étant pas un bordel quand il n'ouvre pas sa gueule très fort à la face de ceux qui le lisent, vous m'avez envoyé des messages. À majorité à caractères informatifs. ce qui prouve que vous suivez. C'est bien. Un bon point pour vous.
Et voilà, il est temps de nous quitter et de sonner la fin de ce bordel n°100, votre Bordel et merci à vous pour tous ces envois de qualité et n'oubliez pas de diffuser ce bordel à travers le monde à la force de votre poignet ou bien en appuyant sur le petit bouton Like ci-dessus, en enjoignant vos amis à venir en faire de même en partageant ce bordel sur votre mur Facebook, en le Twittant, en le mimant, oui, vous pouvez si vous voulez et de faire tout ceci si et seulement si vous l'avez apprécié. Mais ce Bordel étant celui des lecteurs de ce Bordel, si les lecteurs de ce Bordel envoient des images que les autres lecteurs de ce Bordel n'aiment pas, alors là, c'est un peu votre problème même si ici, je vous le rappelle, c'est mon blog et je fais ce que je veux. Avec vous. en vous remerciant. Et pour ceux à qui il resterait un creux, veillez bien à aller fouiner dans le sarticles de la semaine avec C'est samedi, c'est aussi le Bordel et Triple galop Triple galop et Mais quelle mouche a piqué Sarah Sze ? et Votez utile, votez Rasta ! et Babath-Man et c'est tout pour aujourd"hui. Bon vendredi, bon bordel et à la semaine prochaine.
But... wait !
Vous croyez vraiment que j'allais vous laisser faire le bordel tout seuls ? Mais ça va pas non ! Ici, c'est mon blog et je fais ce que je veux quand je veux. D'ailleurs, tiens pour vous le prouver là, maintenant, tout de suite, je vous fais MON bordel à moi en plus issu des 99 bordels précédents. Dobeul bordel pour tout le monde, bordel ! Un bordel composé de mes images préférées de mon blog à moi, personnellement, je, en mon moi intérieur du dedans.
D'abord. Non mais.
Mes coupines à moi préférées dans mon Bordel n°100.1 à moi. Je fais ce que je veux.
C'est bon les garçons, relachez maintenant. Je vous rajoute mes WTF préférés. Dont moi ci-dessous.
Et quelques unes des images que je préfère dans toutes celles que j'ai découvert depuis deux ans et des brouettes en faisant ces 100 bordels. Des grosses bien remplies.
Et comme je ne peux vivre sans art, je vous mets aussi ce qui m'émeut ainsi que le disait le veau à l'abattoir.
Et puis je suis chez moi, bordel à cul de pompe à merde (juron familial) et je fais ce que je veux alors je vous mets MES Messages à Caractères Informatifs préférés à vous et comme à chaque fois, faites-en ce que vous voulez.
Là, c'est fini. Pour de vrai. Jusqu'à la semaine prochaine au moins. Pour le 101.