6 Septembre 2012
... Mais oui, tout à fait, absolument, c'est vrai. C'est vendredi, c'est le bordel et apparemment, tout le monde n'était pas encore rentré vendredi dernier. Les bouchons, le sable qui colle aux roubignolles, le mojito de trop et soudain, c'est le drame. Un bordel tout mou. Le bordel ne vous en veut pas, le bordel est heureux quel que soit le nombre de lecteurs et de lectrices et le bordel poursuit son chemin, tel Roland à Roncevaux, vaille que vaille, coûte que coûte. Mais sans Durandal à la main car ça a beau être le bordel, on ne va pas virer belliqueux et débiter du sarrazin en tranches fines façon mortadelle. Le bordel sait se tenir. Donc, nous sommes bien vendredi et c'est pas mal le bordel ici comme ailleurs et d'ailleurs, de Clint qui parle à une chaise vide aux propriétaires des tours du World Trade Center qui ont décidé d'attaquer United Airlines et American Airlines pour négligence (ces gens n'ont-ils aucune scrupule ?) histoire de récupérer des dollars bien sanglants, de Chuck Norris qui se prononce pour Mitt Romney (étonnant, non ?) à Mireille Mathieu qui dénonce un sacrilège à propos des Pussy Riots (bien que la fin de sa phrase ait été coupée), du séisme au Costa Rica à la Syrie, la Colombie, le Pakistan, le Congo et quelques autres lieux à feu et à sang, on peut constater que chaque semaine le bordel se propage un peu plus. Alors autant qu'il soit ici chez lui et c'est un peu ce qui se passe mais ne tournons pas autour du pot ni autour du verre surtout quand on peut le remplir de mezcal afin de s'abreuver avec style grâce à cette sublime pièce soufflée à la main ou plutôt à la bouche car avec la main, ça brûle vite.
Mais poursuivons avec cette chaise anti-crise par Pedro Gomez. Fini le bas de laine, ça ne suffit plus avec ce qui nous attend alors autant voir plus grand. Certes, je vous le concède, il y a plus simple pour placer ses économies. enfin, si économies vous avez. C'est pas obligé. On peut vivre sans. Ou essayer.
Poursuivons avec cette magnifique Les Paul en bois de macasar anodisé (je brode un peu) par Andrew Lewicki (là, je ne brode pas), avec ce meuble à multiples possibilités par Kazuaki Hibino, cette "Living Lawn Chair” par Deger Cengiz pour jardiner bien benèze, ce tabouret à lire par Bongo Design, un petit écran Panasonic qui vient de sortir et une télé Loewe de toute beauté qui marche aussi bien devant que derrière. Et inversement. Et inversement aussi. Et inv... mais poursuivons.
Allez, ploufons de concert dans cette piscine à débordement très contrôlé, ce mur végétal pour ne jamais manquer de basilic, coriandre, thym, romarin, skunk, cerfeuil, fenouil, estragon et autres plantes aromatiques. Et là j'entends un "What's up Doc ?" et j'ai la réponse : le taille-carottes. Et tac.
Sinon, quelques cocottes en papier pour faire bonne impression, un bonnet bien con et nous allons pouvoir poursuivre vers la suite de ce bordel qui nous mènera à peu près à l'endroit où il aterrira.
Aterrissage réussi devant cette belle série de Luke Stephenson qui a tiré le portrait des camions de glace itinérants de Glasgow, rivalisant de couleurs chamarrées (vous avez remarqué, c'est souvent chamarré les couleurs), de promesses insensées (vous avez remarqué, c'est s... bon, ok) et de promotions délirantes pour attirer le chaland. Car pour qui connait Glasgow, vu le nombre de journées d'ensoleillement dans l'année, ça doit être chaud de vendre de la glace. Enfin, façon de parler.
Passons à David Banner vs son fidèle caniche vert, ce squale de qualité par Marc Fichou, ces très jolis draps en nid d'abeille vous avez remarqué ?, ces châteaux d'eau qui nous viennent tout droit du Koweït grâce à Bu Yousef, ce magasin Ikea de fort belle facture (au noir) et cette raie au rayons. Un truc très X.
Mais allons plus en avant en chevauchant impitoyablement les plus beaux rouleaux mondiaux avec cette planche de Marc Newson, évitons de tenter le saut suivant avec la planche ci-avant, finissons dans un bocal avec un Burton bien timbré, saluons un maître du kung-fu en vadrouille parmi nous et applaudissons des deux jambes ce sublime tatouage qui déchire un peu la cuisse à sa mère tout de même.
Allez, course de sacs pour tout le monde. C'est pas parce que l'été est fini, que les bikinis sont rangés qu'il faut se laisser aller. Non mais. Alors vous me faites tous : spéléo, grosse grosse caisse, Saturday Night Fever et un peu de piano tous les jours pour m'entretenir tout ça. Au boulot, bande de larves.
Bon, les filles, je vous ai mis de côté du choix de première qualité. De l'indien huilé et cambré, à se demander s'il ne fait pas des petits nuages de fumée après s'être prélablement oint le postérieur de talc à l'homme, le vrai, en plongée, la vraie, de cavités musclées en célébrités apprétées avec soin, nul doute que vous devriez trouver votre bonheur en scrollant un peu plus dans ce bordel.
Ok, il est un chouya too much.
Mais lui, il est mimi. Allez, les garçons, c'est pas tout mais vous, je ne sais pas mais moi, je prendrai bien une petite douche là, tout de suite.
Zut, elles sont déjà rhabillées.
Une Audrey car les poitrines arrogantes, les fessiers rebondis et tout ça ne vaudront jamais un port de tête, une allure, un esprit, une présence. J'arrête, je deviens romantique.
Tout ça, c'est du pipeau.
La Pierre Menez argentine.
Une Jessica Alba toujours au top. Rien à jeter. Mais bon, c'est pareil on ne va pas s'éterniser non plus des heures et tiens, passons donc à de l'art si vous le voulez bien et sinon, allez sur TF1.fr, il y a de super séries en streaming. Quand à ici, ci-bas, voici donc le travail de Mark Dorf. Mark, les gens du blog. Les gens du blog, Mark.
Les gens du blog, Eric Fonteneau et ses dessins de livres, de bibliothèques dessinées en graphite avec ses petites mains. À voir son site et également ses autres travaux, notamment la série "Archipels" : link
Un très bel anus (en couleurs forcément chatoyantes pour ceux qui suivent) par Brendan Monroe.
Ed Ruscha. Ja, ja, ja.
Le très beau et minutieux travail de Daniele Papuli "Cartoframma" (2011) fait de 10,380 bandelettes de papier découpées une à une avec un cuillère en plastique. Là aussi je brode.
Un soupçon de Josef Koudelka, un bisou de Man Ray et c'est parti pour quelques messages.
Des Messages à fort Caratères Informatifs mais après, n'y voyez pas là le fantasme de l'auteur mais plutôt le délire de l'artiste. Et je fais aussi des cendriers en rotin. Demandez à ma femme.
© Sue Tompkins
Et c'est tout pour aujourd'hui dans ce bordel n°126 mais n'oubliez pas de partager, de liker, de twitter et d'offrir ce bordel à qui vous voulez grâce aux petits boutons prévus à cet effet ci-dessous et vous pouvez aussi vous abonner et ne rien faire si ce bordel ne vous a pas plu. C'est selon. Autant, ici c'est mon blog, autant là, c'est votre choix. Et pour les gloutons, il reste quelques articles de la semaine avec Le hoax qui valait 3 milliards et Papier fin et Rouleaux à tapisserie et sur ce, bon vendredi, bon bordel, bon week-end et à la semaine prochaine.
Tous les Bordel du Vendredi sont aussi visibles d'autres jours que le vendredi des fois que y'en ait qui auraient pas bien compris le concept, et ils sont même consultables en cliquant ici : Le Bordel du Vendredi