25 Octobre 2012
... Je ne sais pas si c'est parce que les jours raccourcissent sévère en ce moment mais c'est fou comme le vendredi revient vite. À peine le temps de se retourner et hop, la semaine est finie. Comme disait le gamin à monsieur Cadbury, "vous pourriez pas les faire un peu plus longues ?". Bon, je sais, en disant ça, je vais m'attirer les foudres de ceux qui attendent le week-end avec impatience (soit à peu près tout le monde) mais avec mon nouveau métier de galeriste sans réseau wifi potable, c'est dur de trouver en temps et en heure les 133 images qui composeront ce Bordel n°133 et de les télécharger sur ce blog et d'écrire des textes et tout ceci avant minuit après avoir préparé le dîner, sorti le chien, fini quelques accroches pour un free et pissé un coup car y'a des moments, il faut quand même bien se soulager un peu. Alors oui, c'est le bordel ici et ça le fut cette semaine avec les bigots qui militent contre le mariage homosexuel et que attention, c'est une maladie et les foudres de Dieu vont bientôt nous tomber sur le coin de la figure, avec le duel Fillon Copé qui me donnerait presque envie de réécrire un épisode de la Vie est un Western (voir ici La vie est un Western) même si Shark Ozzie a pris le maquis, la veuve de Delarue qui attaque la mère de sa fille présumée (faut suivre, quel bordel), un scandale sexuel à la BBC qui dure depuis 30 ans, le pauvre Kerviel condamné à 5 milliards et 3 ans (pourquoi pas 57899 milliards et 98654 ans ?) et tout le système banquaire qui s'en sort pépère, les taxes sur la bière et le tabac (quelle horreur) et puis la Syrie (quelle horreur), le Mali (quelle horreur), les Etats-Unis (quelle horreur), le Liban (quelle horreur) et encore, j'en oublie. Alors comme le bordel est partout, autant qu'il soit ici aussi chez lui avec ce sublime moulin à café pour réveiller les morts.
Mais poursuivons si vous le voulez bien par la suite, c'est assez logique, composée d'un lit pour de douces nuits, d'un T-shirt T-Rex T-rrifique et de ce splendide objet dont je vous laisse découvrir la teneur du truc dont auquel il est question et que je laisse ici bas à votre disposition.
Sans transition, passons à ces moustaches d'urgence et quand même, c'est important d'en avoir une pas loin des fois que, ces Pez Kiss que d'aucuns attendent déjà pour garnir leur collection déjà bien aboutie malgré les dégâts de Pixie, ces bougies vraiment brûlantes et cette excellente cuillèr pour régime qui devrait faire son trou parmi les plus gras d'entre vous (non, je ne vise personne).
Découvrons ensemble cette splendide moto et si quelqu'un sait ce que c'est, je veux bien l'info, assurons-nous d'un soutien ferme et discret avant de prendre la route pour que ça ne bringuebale pas de partout et comme le bonheur, c'est simple comme un coup de langue, n'hésitez pas, c'est offert par la maison (ceci n'est pas une invitation à l'attention de mes lectrices, je ne veux pas de problèmes avec ma femme).
Enchaînons avec ces quelques angelots à ne pas confondre avec Langelot, agent secret solitaire mais solidaire, puis un hot-dog new-yorkais emprunté à mon ami Leon Steele qui y réside depuis quelques mois et une image de ma bibliothèque où j'ai effectué quelques rangements en ordre chromatique et y'a pas à tortiller du cul pour chier droit, ça a de la gueule maintenant.
Un fait. Avéré.
Un Lance Armstrong. Ah non.
Et un bravo à Jean-Christophe Royer qui après avoir raflé tous les prix du monde de la Terre de l'univers de la publicité avec son Ours pour Canal +, attaque le monde de l'édition par la Face Nord avec ses désormais célèbres Prises de Choux et ça n'est que mérité. Alors que les récompenses pour L'Ours, moins. Je préfère le film pour la mâche avec le mec à l'accent américain qui dit "Ca mâche" à la place de "Ca marche". Ca, c'est de la pub, bordel.
Pour acheter ses Prise de Choux, c'est ici link. Et pour les prises de doigts, c'est là.
Passons à... ah, excusez-moi messieurs dames.
Passons à quelques amis touts mimis, des serpents en sorbet et s'il est pile 11h11 au moment où vous lisez ce bordel et que vous descendez de 3 images, vous aurez gagné toute ma considération et un yoyo en bois du Japon et c'est un bon début même si vous vous en foutez assez royalement. Ce qui serait assez normal, somme toute.
Il me reste un problème épineux mais pour l'acupuncture, ce sera assez simple, les enfants de Michael Jackson (mais on me dit en direct dans l'oreillette qu'en fait, non, pas du tout) et si vous trouvez ce bordel pas au point, rendez-vous à celui ci-dessous pour en discuter de vive voix et je vous provoquerai en duel en vous giflant de mon gant blanc. Encore faut-il que j'en trouve un.
Quoi d'autre à vous proposer, ah oui une truie belliqueuse, un super-héros tokyoïte et à chaque fois que j'écris tokyoïte, allez comprendre, ça m'excite, une bonne blague nancéenne et là, vous voyez, "nancéenne", ça ne me fait rien du tout et quelques poulets congelés pour terminer.
Et forcément, à la lueur de l'image ci-dessus, on
peut légitimement se poser une question (trouvée sur le mur de Gabrielle Dodane sur Facebook, merci à elle) : Pourquoi le poulet traverse-t-il la route ?
1. Descartes : pour aller de l'autre côté.
2. Aristote : C'est dans la nature du poulet de
traverser les routes.
3. Karl Marx : C'était historiquement
inévitable.
4. R. Nixon : Le poulet n'a pas traversé la route,
je répète, le poulet N'a PAS traversé la route.
5. Bill Gates: Microsoft vient de publier une
pre-release de la preview de la beta de Visual J Chicken++, compatible Java Chicken, mais avec des améliorations: contrairement à Java Chicken, les plumes sont remplacées par des poils, les
pattes par des roulettes, et le bec est pourvu de dents. Les routes supportées sont MS Road 98 et MS Road NT.
6. Ernest Hemingway : Pour mourir. Seul. Sous la
pluie.
7. Platon : Pour son plus grand bien. De l'autre
côté est le Vrai.
8. Machiavel : De cette manière, ses sujets la
considéreront avec admiration, comme une poule qui a le courage d'oser traverser la route ; mais également avec peur, car lequel parmi est capable de rivaliser avec un tel parangon de la vertu
avienne. De cette façon, la domination de la poule princière sera-t-elle maintenue.
9. Hippocrate : A cause d'un excès d'une humeur bilieuse, de couleur vert clair au niveau de la poche principale de son estomac.
10. J.R.R. Tolkien : La poule, illuminée par un rayon de soleil qui se reflétait sur sa radieuse livrée de plumes jaune-orangées, s'approcha de la route sombre et recouverte d'une asphalte a l'aspect menaçant. Elle la scruta longuement de ses yeux aux teintes d'obsidienne. Elle s'imprégna de chaque détail, de la texture un peu rugueuse de la surface, soumise aux passages d'innombrables voitures, des vagues qu'exsudait l'asphalte sous l'effet de la chaleur. Puis elle traversa.
11. Carl Jung : La confluence des événements dans le gelstat culturel nécessitait que les poules traversent la route durant cette conjonction historique, entraînant synchroniquement une telle occurrence de l'état de non-existence a celui de réalité.
12. Albert Einstein : Que le poulet ait traversé la route ou que la route ait traversé le poulet dépend en fin de compte du référentiel dans lequel on se place.
13. Lao-Tseu: Le poulet peut vainement traverser la
route, seul le Maître connaît le bruit de son ombre derrière le mur.
14. Freud : Le fait que vous vous préoccupiez tous
du fait que le poulet ait traversé la route révèle votre fort sentiment d'insécurite sexuelle latente.
15. Torquemada : Tout poulet ayant traversé la route
et qui reviendra en arrière sera considéré comme relaps et sera remis entre les mains de la Sainte Inquisition.
16. Galileo Galilei : Et pourtant, il a
traversé...
17. Martin Luther King : J'ai eu une vision !… J'ai
eu la vision d'un monde où tous les poulets seraient libres de traverser les routes sans que l'on ait besoin de leur demander pourquoi ils voulaient les traverser.
18. De Gaulle : Le poulet a peut être traversé la
route, mais il n'a pas encore traversé l'autoroute !
19. L'église de Scientologie : La raison est en
vous, mais vous ne le saviez pas. Moyennant la modique somme de 100 000 F par séance, plus la location d'un détecteur de mensonges, une analyse psychologique nous permettra de la
découvrir.
20. Commercial d'IBM : Nous proposons de construire
une infrastructure technique permettant aux poulets de traverser les routes. Un cluster de 5 serveurs massivement parallèles à tolérance de panne, reliés par un réseau FDDI, avec 10 To de disques
RAID devrait suffire. Coté logiciel, il faudra approvisionner une centaine de licences DB2, Netview et Visual Age, car ces produits sont en totale adéquation aux besoins de traversée des routes,
moyennant une prestation d'adaptation mineure de 2,5 années.hommes (tarif : 8000 E HT /jour).
21. Nelson Montfort : "J'ai à coté de moi l'extraordinaire poulet qui a réussi le formidable exploit de traverser cette superbe route: "- Why did you cross the road ?" "- cot ! cot !" "- eh bien il dit qu'il est extrêmement fier d'avoir réussi ce challenge, ce défi, cet exploit. C'était une traversée très dure, mais il s'est accroché, et...." Ok. maintenant que nous savons tout ça, qu'en est-il pour le lapin ? Rien. Le lapin s'en fout, du moment qu'on lui pose une clémentine sur la tête. Et il fallait que ça se sache et désormais, ça se sait. C'est le bordel ou ça ne l'est pas. Ca l'est.
J'ai quelques reliquats de qualité telle cette tour de contrôle de toute beauté, ces jantes larges, très larges, ce poney amoureux et assez disco malgré les apparences (car ne dit-on pas que quand le poney est amoureux, le poney aime), un concept-car Cutlass de 1954 car je fais encore ce que je veux ici, c'est mon blog.
J'ai aussi une boule à oiseaux ou peut-être est-ce l'inverse, le suicide d'Evelyn McHale par Robert Wiles après qu'elle eut sauté du haut de l'Empire State Building le 1er mai 1947, un chat qui n'en revient pas, deux flics amis amis avec les graffitis, un petit breakfast at Tiffany's, la famille Pizza au grand complet avec Margarita et les autres, Regina, Calzone, Quatroformaggi et les cousins.
Allez, un cyborg à la grecque, un code-barre en costard, un peu de pâté de tête et après tout ça, on n'oublie pas les dents.
Je vous rajoute ça au cas où si vous lisez ce bordel de loin.
Et puis si ça ne vous plaît pas, c'est la même sentence que d'habitude.
Mais passons à quelques donzelles promptes à échauffer les ardeurs de nos damoiseaux. De la donzelle au regard laser.
De la donzelle avec des problèmes de dessous de bras (faut que ça sèche).
De la donzelle à sillon. Deux fois.
De la donzelle àAAAAaaaAAAAaaaaAAAA, excusez-moi.
De la donzelle qui fuffe. Deux fois auffi.
C'est fymffa.
Et puis Jill St-John.
Et Julie Christie.
Et Myrna Hansen, Miss USA 1953 car pourquoi pas.
Et une Marilyn pour finir. Mais désormais, ce sont les lectrices du Bordel qui seront gâtées telles les trois dents restantes du serf vilipendé à la hache comme il se doit par son bon seigneur.
Le comte Luchino Visconti di Modrone, photo par Horst P. Horst en 1935.
Un Clark belle gueule.
Un Vincent sans prix.
Quelques mugshots pas jolis jolis.
Un Curtis en pleine bourre et quelques damoiseaux gaulés comme des dieux mais pas que car bon, quand même, en fait, donc, voilà.
Et là, une question demeure : Is this the real life, is this just fantasy ? Caught in a landslide, no escape from reality. Open your eyes, look up to the skies and see. Et là, vous vous dites forcément : "I'm just a poor boy, I need no sympathy because I'm easy come, easy go, a little high, little low. Anyway the wind blows, doesn't really matter to me, to me. Mama, just killed a man, put a gun against his head pulled my trigger, now he's dead, mama Life had just begun, but now I've gone and thrown it all away Mama, ooo, didn't mean to make you cry. If I'm not back again this time tomorrow, carry on, carry on, as if nothing really matters. Too late, my time has come sends shivers down my spine, body's aching all the time. Goodbye everybody, I've got to go. Gotta leave you all behind and face the truth. Mama ooo (anyway the wind blows) I don't want to die. I sometimes wish I'd never been born at all. I see a little silhouetto of a man, scaramouch, scaramouch - will you do the fandango, thunderbolt and lightning very very frightening me. Gallileo, Gallileo, Gallileo, Gallileo, Gallileo figaro magnifico. But I'm just a poor boy and nobody loves me (He's just a poor boy from a poor family. Spare him his life from this monstrosity). Easy come easy go will you let me go ? (Bismillah no we will not let you go) let him go (Bismillah, we will not let you go) let him go (Bismillah, we will not let you go) let me go (Will not let you go) let me go (never, never let you go) let me go (never let me go) ooo. No, no, no, no, no, no, no. Oh mama mia, mama mia, mama mia let me go. Beelzebuth has a devil put aside for me - for me - for me" et là, je vous autorise à head-banger si vous voulez.
Sur ce petit moment bohémien et néanmoins rhapsodique, passons à de l'art avec la minimaliste Bea Fremderman.
À Leonardo Ulian et ses extraordinaires mandalas technologiques fait de composants électroniques. Superbe.
Un petit Courbet par Courbet.
Mabel Alvarez par Mabel Alvarez. On n'est jamais mieux servi que par soi-même.
Stuart Shils (oui, comme le gaz de).
Je vous rajoute un doigt de Galilée. Le medium pour être exact.
Et ces auto-portraits d'un genre spécial sur du papier d'hôtel Mercure et je me demande s'ils étaient partenaires de l'opération car là, ça me troue le...le quoi déjà ?
Oui, il est temps. Lâchons les Messages à caractères Informatifs (c'est inodore).
© Magali Joannelle (à découvrir sur Marius à Paris ici link)
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez vous abonner ou vous faire les articles de la semaine avec C'est samedi, c'est presque fini. et Golden Public Award et Clang's big bang. et C'est mercredi, c'est poésie. et Arcimbarbie et c'est peut-être un détail pour vous mais pour moi, ça veut dire beaucoup alors laissez un petit Like dans la boite à "J'aime" ci-dessous, Twittez ce bordel à qui mieux-mieux (sa page Twitter @Quimieumieux), partagez, offrez ce bordel à qui vous voulez si et seulement si vous l'avez apprécié. Sinon, non. Je caresse aussi l'idée qu'un jour, chaque lecteur (et lectrice) de ce bordel me laisse un petit commentaire là où c'que y'a marqué "Laissez un commentaire", histoire d'avoir de vos nouvelles à tous car je ne sais même pas qui me lit ici bas. Mais c'est pas obligé non plus. Sur ce, je vous laisse en n'omettant pas de vous souhaiter un bon vendredi, un bon bordel et à la semaine prochaine.
Retrouvez tous les Bordels du Vendredi, soit à peu de choses près du n°1, le premier donc jusqu'au n°133, soit celui du jour et le dernier avant vendredi prochain (ou pas) ici : Le Bordel du Vendredi