11 Janvier 2013
... À la lueur du titre ci-dessus, nous pouvons conclure sans trop craindre de nous tromper que nous sommes à la fois vendredi, jour de Vénus et de son délicat coquillage mais aussi du poisson à la cantoche. Et ça, c'est moche. Mais c'est aussi pas mal le bordel et l'un dans l'autre (le vendredi dans le bordel, pas le poisson dans Vénus), si nous sommes vendredi et que c'est le bordel, c'est que le week-end n'est pas loin sauf pour les crétins comme moi qui tiennent une galerie ouverte le samedi et le dimanche. Mais je ne vais pas me plaindre, je fais le plus beau métier du monde juste après titilleur de tétons au Crazy Horse (l'ancien métier de Sim, heureux homme). C'est donc vendredi, le bordel et c'est parti avec ces splendides canettes de Pepsi à l'effigie de ce blog et c'est gentil, les gars de Pepsico mais je n'ai pas encore reçu votre virement banquaire. Bon, je vous laisse jusqu'à lundi midi. Voir soir. Mais pas plus tard. Et le pébroque, c'est pour moi, c'est cadeau.
Pour bien démarrer ce bordel, quoi de mieux pour vous mettre l'eau à la bouche que ces tasses en céramique de Ronit Baranga, hein, je vous le demande ? Rien. Et c'est bien pour ça que vous venez prendre votre dose de bordel hebdomadaire car vous savez qu'ici et rien qu'ici, vous trouverez des trucs qu'il n'y a pas là. Et là non plus. Pour rappel aux lecteurs néophytes ou nouveaux abonnés qui ne seraient pas encore au fait de us et des coutumes de ce bordel, sachez qu'il est composé d'images vues et compilées pendant toute la semaine, remisées par devers moi dans un dossier astucieusement nommé "Bordel 141" que je rouvre au petit matin (enfin vers 9h, 9h30) afin de composer, d'associer des images qui n'ont absolument aucun lien entre elles si ce n'est qu'elles constituent la matière première de ce bordel que je malaxe et triture afin d'en retirer la substantifique moelle (c'est immonde) avec laquelle je compose le Bordel du Vendredi que vous retrouvez ici, principalement le vendredi (quoi qu'il y ait eu quelques exceptions).
Ce bordel est donc globalement composé d'images parfaitement inutiles destinées à nuire à votre productivité à l'heure que vous souhaitez dans cette dernière journée de la semaine. Inutile, ce clavier pour la plupart des lecteurs de ce bordel qui ont allègrement dépassé les 15 ans. Mais il arrive parfois au détour d'une erreur des petits Javanais limite Tamouls qui bossent au fond de la cave que s'insinuent des images utiles et parfois mêmes intelligentes comme cette imprimante utilisant des mines de crayon mais pardonnez-leur, c'est une erreur, ils ne savent pas ce qu'ils font et je pars les fouetter de ce pas.
Encore de l'inutile parfaitement utile avec cette utilisation fort judicieuse des balles de tennis qui pourraient traîner ça et là chez vous pour enfin ne plus perdre vos clés, savoir où ranger votre courrier et ce, avec une pointe d'humour et de bonne humeur, ce qui, vous en conviendrez, est toujours ça de gagné que les Lehman Brothers n'auront pas.
Avec cette mise en bouche, forcément, la petite faim se fait sentir alors un casse-dalle vite fait et on repart comme si de rien n'était. Mais de rien est-il ou n'est-il pas ? Question philosophique s'il en est. Et il en est. Enfin, parfois.
Sans transition, passons à ces encens insensés, cet abat-jour de qualité (mais évitez les ampoules puissantes, après ça pue la friture de partout), une très belle image d'Usain Bolt sur la ligne d'arrivée, quelques techniques pour ne pas vous noyer dès les premiers jours de l'année et un papi à qui il faut pas la raconter et puis ça ne sert à rien, il entend que dalle car il a mis Prodigy à donf'.
Quelques jeux de mains, jeux malins pour animer vos longues soirées d'hiver avec les marmots s'ils lâchent deux minutes leur portable/ipad/ordinateur (rayez les mentions inutiles).
Poursuivons par la découverte de ce théâtre à Buenos Aires transformé en librairie, qui, on peut le dire, chie la classe assez sérieusement au niveau de la classe mondiale de la lecture de livres dans un lei au départ pas approprié. Impressionnant.
Une bonne dose de WTF cette semaine dans le bordel avec notamment quelques tatouages pas piqués des hannetons (ceci dit, ce n'est pas non plus facile de tatouer avec un hanneton) et probablement l'un des plus sexy qu'il m'ait été donne lieu de mirer, celui juste ci-dessous sous ces dessous ci-après. Mais les suivants sont pas mal aussi. De quoi plaire à tout le monde.
La cruche, elle ne sait même pas écrire balcon.
Un hommage à Kim Basinger.
Passons à ce dernier tatouage éphémère certes mais néanmoins hilarant puis directement à Rickie Nelson qui s'emmerde follement chez lui du haut de ses 17 ans, de son plongeoir et le tout en 1958 s'il vous plaît, à ces boutiques légèrement concurrentes mais à la vue de la dernière image, on se dit que l'un dans l'autre, elle a du souci à se faire.
Que faire pour battre Apple et ses produits si révolutionnaires tous les deux jours (the revolution will not be televised, it will be imposed to you par Apple tous les deux mois) ? Que faire ? Appeler Fupfer Fquirrel, le Super-Ecureuil, voyons. Pas celui de la Caisse d'Epargne, hein, lui, il est dépassé depuis longtemps.
Ou vous mettre nu, c'est selon. Autant ici, c'est mon blog, autant là, c'est votre choix.
Poursuivons vers la maison de l'auteur inconnu de ce roman écrit à même les murs à Chongquin en Chine. Enfin un auteur qui n'écrit que pour écrire (et à l'encre de Chine of course) et qui ne veut pas être publié. Forcément, c'est pas facile à brocher tout ça.
Je vous rajoute un Klark mélomane et quelques messages spécialement dédiés au sieur Jimmy Page qui fêtait mercredi ses 69 ans et qui a toujours bon pied (pour la Wah Wah), bon œil (pour les groupies) et bons doigts pour continuer à nous gratter des airs et s'il vous plaît, allez monsieur Page, reviendez nous voir un de ces jours, acceptez les millions de dollars dont vous n'avez que foutre et donnez du plaisir à des gens qui rêvent de vous voir ne serait-ce qu'une fois dans leur vie sur une scène, en face à face. Même à 80 000, ça ira.
Passons à ces quelque couverts vraiment mortels et cette salade décédée mais c'est un peu à cause de vous, oui vous, qui ne mangez pas de pâté. Et c'est mal. Vous n'imaginez pas ce que vous loupez.
Allez, un biker au grand cœur, quelques potes à Sylvester, un coin à la con, une belle de dos et quelques WTF de qualité et nous allons pouvoir procéder à l'avancée de ce bordel. Allez, on ne traîne pas trop. Vous reviendrez plus tard.
Des têtes de n'œil.
Une philosophie de vie.
Le fils de Mister T et de Bud Spencer (les miracles de la biologie moderne).
Un Rocco Siffredi félin.
Une Jane Fonda à poils.
Un petit pas pour l'homme glam-rock.
Un grand pas dans l'inconnu pour 1 pauvre dollar.
Et avec tout ça, normal de voir des lapins partout, même jusqu'au Japon.
Attention, d'autres types d'hallucinations sont possibles. En cas d'effets secondaire, consultez votre médecin et laissez tomber Doctissimo.
Une petite image pour vous annoncer avec joie le prochain dîner Arty Party à la SHAG d'ici très peu peu de temps (date à déterminer mais réservations déjà possibles sur contact@s-h-a-g.fr) avec l'exceptionnelle participation de Claire Dorn (voir ici link) comme invitée de marque. Il y aura peu de places, faites vite. Le principe : un artiste, un dîner mitonné aux petits oignons, d'excellents moments à passer pour une somme moins élevée que dans un resto Costes de merde, le tout dans la meilleure galerie Boulonnaise (voir là : link).
Bon, si je ne mets pas quelques bellâtres et quelques beautés charpentées, je vais me faire écharper et j'ai moyen envie alors les filles, les garçons, les transgenres, la suite est pour vous.
Mesdemoiselles, voyons. Ce n'est pas de là qu'il fume enfin.
Bon, ben, des brunes, comme souvent. Difficile de renier mes goûts personnels. Fouyouyouu.
Gasp.
Ahrggl.
Mais je ne suis pas sectaire, j'aime aussi parfois les blondes et surtout celles qui ont un petit quelque chose en plus. Comme un monstre des marais par exemple. Ou juste la grande classe.
Il est temps de passer à un peu d'art dans ce monde de brutes et tant qu'à faire, si vous ne connaissez pas encore les travaux photo de Brutus Ostling, allez-y, cherchez, vous allez vous régaler.
Cette semaine, j'ai découvert (et aimé) John Isaacs et son œuvre de 2005, "Everyone's talking about Jesus". Polystirène, résine et epoxy. Et effet bœuf bien que le terme ne soit pas le plus approprié.
J'ai aimé ce collage surréaliste de Karel Teige de 1936.
Les très belles photos de contrées nordiques loin, là haut d'Alex Shandurov.
J'ai pris une bonne grosse claque avec ces "Collisions" d'Evan Gever. Et pourtant, j'avais mis ma ceinture.
Et là, oufff, il faudrait montrer ça à tous ces petits connards qui se disent artistes et font de l'art conceptuel à deux balles et à Marcel Duchamps qui a fait tant de ma à l'art (bien qu'il l'ait aussi ouvert). Giuseppe Sammartino et son gisant de toute beauté (chapelle Sansevero à Naples). De la bonne claque itou.
Dans un tout autre registre, j'ai apprécié la très belle série de Lang & Baumann nommée "Beautiful Steps" quoiue le "Stairway to heaven" du Jimmy page sus-nommé eut pu marcher. Marcher, ah ah, ah. Enfin, bref.
Et il est temps de vous abandonner, oui, abandonnez-vous (surtout les filles) et lisez lascivement d'une main et au moins d'un œil les Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui sont à prendre au propre, au figuré, à la hussarde, un peu comme vous voulez en fait. Mais dans l'ordre si possible car je m'emmerde à essayer de les associcer alors ce serait sympa de respecter le travail du tenancier de ce bordel, merci bien beaucoup.
© Ed Ruscha.
Et c'est tout pour cette semaine mais c'est déjà beaucoup et c'est peut-être un détail pour vous mais pensez un peu au temps consacré à la conception, à l'importation (trois heures) des images de ce bordel et à la rédaction du texte quer vous venez de lire et n'hésitez pas à me verser une petite obole de remerciement à travers un appuyage forcené des petits boutons ci-dessous pour Facebooker (en ra-joutant une phrase de votre cru), en Twittant (avec le hashtag #Bordel ou #CVCB) en moins de 140 caractères, en Linkedinkant, en Google+ant ce bordel à tous vos amis pour qu'ils viennent grossir les rangs des amateurs du Bordel. Vous pouvez aussi suivre ce blog sur sa page Facebook ici ou carrément vous y abonner dans une petite case située un peu plus haut, là où il y a marqué "Abonnez-vous". Et n'oubliez pas de faire ceci (à noter que vous pouvez cumuler les actions, ce n'est pas interdit) que si et seulement si vous avez apprécié ce bordel. Sinon, non. Quoique. À noter (prenez vos carnets) que ce Bordel sera également visible sur le site du Huffington Post comme la plupart des articles de ce blog. Sur ce, bon vendredi, bon bordel et à la semaine prochaine.
Retrouvez tous les Bordels du Vendredi ici et rien qu'ici : Le Bordel du Vendredi