8 Mars 2013
... Ohé, y'a quelqu'un, un, un, un ? Non parce que cette semaine, avec les vacances, ances, ances, ances, c'est un peu comme si nous étions, ons, ons, ons le lendemain d'une catastrophe nucléaire, aire, aire, aire avec moins de survivants à la surface de ma ville, ille, ille, ille, que de neurones dans la tête à Nadine Morano, no, no, no (comme clamait la regrettée Amy). Dans la vraie vie comme sur les réseaux sociaux, le temps semble s'être arrêté alors que quand même, n'oublions pas que d'une, nous sommes bien vendredi et que de deux, à la lueur des événements de la semaine, le bordel est en progression de 24,73% précisément cette semaine partout à travers le monde et c'est pas près de s'arrêter. Car de la mort de Chavez qui fait du bruit à celle de Comès qui mérite le silence, des tartes Ikéa au caca au chômage record de 10,2% (caca aussi), d'un abruti de sénateur républicain qui fait un discours de 13h pour retarder d'autant la confirmation de John Brennan à la tête de la CIA à un énième remaniement de profil sur Facebook, de la Corée du Nord qui menace les Etats-Unis d'une frappe nucléaire à France 2 qui vire Julien Courbet, du Mali avec des enfant-soldats embrigadés et armés au Nigéria où une collégienne vient d'inventer un générateur d'électricité qui marche à l'urine, on peut dire que le bordel est là, bien campé sur ses deux pieds si tant est qu'un bordel puisse en avoir. Et deux, en plus. Donc si c'est le bordel dehors, aucune raison qu'il ne soit pas ici chez lui, dans son home sweet home alors avant toute chose, prenons donc une bonne dose de vitamines pour affronter le bordel ambiant et celui à venir avec les sublimes "Strange Fruits" de Sarah Illenberger.
Tant qu'à être dans le bon, le frais et comme les beaux jours commencent enfin à pointer, n'oubliez pas de vous munir de ce quadruple grille-épi pour épater vos quat'zamis qui, rappelons-le, sont contents quand ils sont réunis et pour une raison bien simple : les quat'zamis sont heureux car ils aiment la vie.
Forcément, un épi avec des amis, sans sel ni poivre, ça reste assez dégueu. Que cela ne tienne, voici pour vous, ami(e)s cachés derrière vos ordis et moins bien cachés derrière vos smartphones (je vous vois), voici une salière et une poivrière qui, en sus de saler et de poivrer admirablement les mets que vous ne manquerez pas de préparer avec brio, susciteront l'admiration et peut-être même la jalousie parmi vos convives respectifs et respectives.
Mais passons aux Pantone pairings de David Schwen.
Et afin de relever un peu le niveau de ce bordel, rajoutons un zeste de Sriracha, sauce bien connue des amateurs de plats qui déchirent le palais à sa mère et le fondement de la même génitrice le lendemain par la même occasion. Une sauce si populaire aux USA que même Tabasco vacille et songe à lancer sa propre Sriracha. La Sriratachabasco. Ou quelque chose comme ça.
Une bonne blague en passant à faire à quelques enfants, des tongs à un doigt d'être trop petites, d'autres en libre-service 24/24 7/7, des gambettes en goguette, un skate wookie à moumoute de l'espace et il sera temps de poursuivre vers la suite de ce bordel car si on poursuit vers le début, je vous le dis, on n'est pas rendus.
Poursuivons si vous le voulez bien par des pâtes au bol disco, donc des pâtes au discobol, par cette estrade pas boulet mais personnelle pour bien shaker votre booty au sus et au vu de tous, quelques boules de bowling déglingues pour enquiller les nanas, une station de métro à Stockholm qui fout bien les jetons et une bougie hexagonale à mèches multiples de toute beauté (la bougie, pas les mèches).
Enchainons sur l'envers du décor d'une célèbre marque de cafés immondes à des prix hallucinants dont je tairai le nom, sur ces crayons gras désormais plus light, ce vélocipède de qualité aux couleurs bariolées et la réponse du berger à la berger, le berger étant le voleur du vélo ci-dessous et la bergère étant le propriétaire du vélo volé ci-dessous mais ça devient un peu compliqué alors le mieux est de scroller. Scroll, scroll, scroll. Tiens, on n'a pas encore inventé un mot débile comme "mot-dièse" pour remplacer scroller. Des idées ?
C'est pas tout mais quelques WTF de qualité pourraient aider à la digestion instantanée de ce bordel aors allons-y et en rang s'il vous plaît, je ne veux pas voir une tête dépasser.
Voilà, voilà.
Et encore merci.
Sur ce, je vous rajoute une lame de fond de montagne, un char quasi invisible mais le mec il est trop con, lui on le voit, un chinois qui mouline, d'autres qui dégustent, un cœur plus froid qu'un directeur des acquisitions de Goldman Sachs, un cheval avec marqué cheval dessus, un peu comme le Port-Salut mais en plus chevalin et moins odorant et achevons cette balade dans le grand n'importe quoi à dos de squale car ça a de la gueule. Et accessoirement plusieurs centaines de dents.
Et là, j'en vois qui se demandent "Mais comment diantre va-t-il enchainer après tout ça ?" avec des trémolos dans la voix de la pensée dans la tête ? Simple, je vous mets Santo (masqué) et des copines (pas masquées) en pleine séance de brainstorming pour lutter contre l'invasion martienne. Ici, c'est le bordel. Voilà.
Il semblerait que nous soyons bloqués. Je demande à mes petits Tamouls des informations (j'ai viré les Sri Lankais) : நாம் இப்போது எங்கே போவேன்? (Ils disent qu'il faut attendre). வாருங்கள், நீங்கள் சாலை அழிக்க வேண்டும், அது ஒரு குழப்பம் தான், oui ce serait gentil merci. C'est bon, on va pouvoir y aller, la rue est ouverte.
Mais où donc, allons-nous ? Mais vers la délicieuse Nancy Sinatra en 1967, Jodie Foster dans Bugsy Malone en 76, Françoise Hardy et... mais tiens, ne serait-ce pas la magnifique Dominique Cozette, dit à l'époque Cosette ? Mais oui, c'est bien elle. Et l'est pas crapoto la Coco. L'est mazette, la Cozette. Ssi vous ne connaissez pas le blog de Cozette : link. Mais poursuivons.
Oui poursuivons avec Anne Hathaway que je poursuivrai bien jusqu'au bout du monde si à la fin, elle veut bien se laisser attraper, poursuivons avec Lola Falana que personnellement je ne connais pas mais qui semble être déjà bien en main à la lueur de l'image ci-dessous mais pour autant, ne cherchez pas de système de rétro-éclairage, ce n'était qu'une image.
Bon, j'avais un Ewan McGregor et une mousse qui traînaient alors je vous rajoute ça.
Et maintenant, là on me voit, là on me voit pas.
Un peu comme Maddie qu'on voit ou qu'on voit pas, ça dépend des fois mais qui est toujours sur des choses, une règle à laquelle elle tient comme à la prunelle de ses yeux qu'on ne voit pas bien. Super blog à découvrir Maddie on Things ici : link
Une image de Temps X et on y va ... eh oh mais non, ça va pas là. Merde, les Tamouls sont aussi mauvais que les Sri Lankais. Allo la technique, y'a un problème là, ça va être la fête au tamoul, là. நீங்கள் எல்லோரும் பணிநீக்கம் ! Ca y'est je les ai tous virés.
Passons vite à un peu d'art avec les sublimes images de Ray K Metzger (merci le Ribichesu là-bas à NY dans le froid glacial).
L'impeccable "Gradient Toast" de Van Robinson, fils de Van Morrisson et d'un herrisson d'un côté et de Ray Sugar, d'Edward G et de David Robinson, ce qui fait du monde dans un seul lit, j'en conviens.
Passons donc à Tokujin Yoshioka qui n'est que le fils de ses deux parents et son "Snowflakes" qui n'est que le fruit de son imagination que l'on soupçonne fertile.
Et c'est tout pour l'art aujourd'hui mais notez-vous d'une pierre blanche dans vos cahiers, agendas virtuels ou non la date du jeudi 28 mars car quelque chose me dit qu'il va se passer des trucs assez intéréssants aux alentours de Boulogne nord. Sur ce, je vous laisse aux bons soins des célèbres Messages à Caractères Informatifs. Alors, pour le soin du visage, c'est 30 euros, pour la relaxation complète, c'est 80 euros et si vous désirez le hand-finish, c'est un petit billet de 20 en plus.
© David Mosconi
Et c'est tout pour aujourd'hui mais comme c'est les vacances et que vous avez plein de temps, n'oubliez pas que vous pouvez aussi relire les articles de la semaine et les liker et les twitter etc... comme celui sur les 3 jours à l'Espace Landowski de la galerie SHAG dans Strangers passing by et comment rendre Frgide Barjot barjo en quelques lignes bien senties dans Espèce de rapporteur et un anniversaire rose sur une patte fêté comme il se doit dans Pompeï bon œil et le grand départ d'un immense dessinateur dans Silence, on ferme .Mais revenons à ce Bordel que vous pouvez partager sur Facebook avec vos ami(e)s et les inciter à le faire aussi, vous pouvez le twitter, le linkedinker, le Google+er ou tout simplement l'envoyer par mail ou par pneumopost car on n'y pense plus assez en 2013 mais c'était assez pratique, le pneumopost et ça faisait un joli bruit en sus. En tout cas, pour les likes, les tweets et le reste, s'il vous plaît, ne faites ceci que si et seulement si vous avez apprécié ce bordel. Si vous vous êtes emmerdé, je ne veux pas de like ou de tweets de complaisance, hein. Du franc. En vous remerciant. et vous pouvez vous abonner. Et me laisser des commentaires. Et bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.
Tous les Bordels du vendredi (j'ai recompté, pas un ne manque) sont accessibles en cliquant sur le petit lien ci-plus loin et vous avouerez que c'est assez pratique la technologie, les hyperliens, la souris, internet et tout ça : Le Bordel du Vendredi