25 Avril 2013
... Tout à fait. C'est une information que je suis ravi de vous confirmer. Nous sommes bien vendredi et à la lueur des évènements de la semaine, on peut dire que c'est un assez gros bordel eud' partout. Du mur des cons qui fait jaser aux branlées prises par le Barça et le Real face à de splendides teutons, de MacDo qui se rend compte que sa viande est de la merde à Hollande qui va rencontrer le pékin moyen (ok, c'est nul), du chômage qui bat des records au Rhône où on repêche les cadavres à la pelle, enfin non, à l'épuisette, des moutons phosphorescents développés en Uruguay (véridique) aux barons de la drogue qui cachent de la cocaïne dans une torpille sous un cargo, des touristes qui doivent maintenant accepter de montrer leurs mails pour entrer en Israël (du grand nawak) au Bengladesh où la chute d'un immeuble fait un massacre, de Wall Street qui plonge pour un tweet (140 signes qui font vaciller l"économie) à l'ambassade de France attaquée en Lybie, la liste est longue et quasi infinie pour nous démontrer à toutes et tous que le bordel n'est pas près de s'arrêter. Alors autant poursuivre avec une belle sélection d'images trouvées dans la semaine, remisées par devers moi et reversées ici accompagnés d'un petit texte pour lier le tout tel un demi bouillon Kub et un peu de crème fraîche en fin de cuisson. Mais l'évènement le plus important de la semaine, tout de même, c'est l'adoption du mariage pour tous à l'Assemblée et il était temps que la France avance enfin sur ce point pour arrêter d'être la risée d'autres pays avant de passer à autre chose. Bravo en tout cas Madame Taubira pour tant d'efforts, de passion et de patience. Du coup, même Bart s'est mis au diapason. Soyons tous un peu arc-en-ciel dans ce bordel.
Allez, on repeint tous les passages piétons pour fêter ça.
Et gâteau pour tout le monde.
Même la Grande Dame s'y est mise. Bon ok, un peu bidouillée mais c'est l'intention qui compte.
Ca ne respecte pas tout à fait la charte graphique mais les tatouages de Sasha à St.Pete en Floride (voir ici link) valent aussi le détour alors autant prendre ce chemin tous ensemble, youkaidi, youkaida, promenons-nous dans les bois.
Découvrons ensemble si vous le voulez bien cette très belle chaise perspectiviste d'Artem Zigert. On dit bien constructiviste alors pourquoi pas perspectiviste ? Alors. Et puis si vous ne voulez pas, bandez-vous les yeux et scrollez plus bas (ce qui ne sera pas chose aisée, j'en conviens. Mais vous n'aviez qu'à vouloir aussi).
Je vous rajoute une machine à faire réduire. Ce que vous voulez. Au choix, vos impots, vos emmerdes, la facture du plombier, votre lourde poitrine contenue difficilement par la soie tendue d'un caraco qu'une fine pluie d'été a rendu délicieusement transp... mais je m'égare.
Allez, jouons un peu. C'est bien d'être joueur.
C'est assez cool même.
À tout ceci, je vous rajoute un serpent qui se mord la queue (ça existe donc) et un chat dans un joli bouquet et sur ce, suivez-moi par ici, attention la tête et par ici m'sieurs dames.
J'inaugure cette semaine une nouvelle séquence qui reviendra régulièrement si j'y pense : le gif de la semaine. Pour démarrer, je vous en propose deux. À vous de choisir votre préféré. Soit...
Ou bien dans un autre style :
Tant qu'on y est, j'ai aussi un beau WTF de la semaine, le bureau portatif. Une copine bourrée, un ordi et vous bossez d'où vous voulez. Très pratique.
Une spéciale dédicace à Sundance Channel quoique mes p'tits Pakis comprennent pas tout toujours bien au niveau de la sélection des images dans la cave.
Les 7 péchés capitaux revus et corrigés en mode 2013, ça, c'est fait. À vous de reconnaître les logos associés à chaque péchés : l'envie, l'orgueil, la paresse, la colère, la luxure, l'avarice et la gourmandise.
Sur ce, je vous rajoute un Vincent Gallo au repos ce qui est assez rare, un beau ténébreux en pull cotelé tricoté main tricoté cœur, un Nicholson au sommet de son art quoiqu'en plongée et un Blueberry à se pâmer tant il est beau et buriné et basané et tanné et qui est © bien sûr Jean Giraud, paix à son âme qui se balade quelque part entre Pharagonescia et Edena.
Un programme tentant et on poursuit.
Et puis quand même, l'autre évènement de la semaine, c'est le retour du beau temps, de la chaleur et ça fait vraiment du bien. N'est-ce pas mademoiselle Susie Scott, Playmate de juin 1960 ? Un peu de soleil et tout va mieux. On pête le feu.
Bientôt la mer, la plage alors sans chichis, pour ne jamais être démuni, munissez-vous d'une Irina Shayk à plumes pour rire un peu tout en bronzant. Dotée de nombreuses qualités, l'Irina Shayk peut également vous servir d'éventail ou de parasol en cas de grosse chaleur. Un atout non négligeable si Cristiano Ronaldo est d'accord pour vous la prêter.
Et comme je n'oublie pas qu'ici c'est mon blog et que je suis tombé sur cette sublime robe de soirée que j'avais envie de partager avec vous, ben, c'est à peu près ce que je fais.
Tout comme ce Wilson Pickett fort bien accompagné et ce MacDonald avec de vrais morceaux au canard dedans.
Mais soyons fous, soyons gais, soyons joyeux et curieux, passons dans ce bordel à de l'art de qualité avec Alan Innman et son "At the Drive-In" de 2012.
Tel un Suchard au soleil, j'ai fondu totalement pour cette sublime série de Benoit Paillé (le reste ici link).
J'ai adoré aussi cette Joconde de Fabio Viale. Non non, ce n'est pas du polystyrène. C'est du marbre.
Si vous voulez voir une rétrospective du très beau travail de Gordon Parks, membre de la FSA comme beaucoup d'autres photographes de talent que je ne citerai pas car ce serait trop long et on va pas y passer des heures non plus, c'est à la galerie Jenkins Johnson à San Francisco des fois que vous passiez par là dans les jours qui viennent sur un coup de tête, sait-on jamais.
Argh, "Les nymphes chassant" par Julius Stewart Leblanc. 1898. La chasse dans ces conditions, je suis ok.
Et enfin le sublime "portrait of a heart" par Christian Schloe dont le travail est disponible sur ce petit lien link.
Mais ne serait-il pas temps pour quelques Messages à Caractères Informatifs que je vois maladroitement cachés dans ce petit dossier nommé logiquement "Messages" et qui ne demandet qu'à s'exprimer - On veut s'exprimer ! - voyez ? C'est l'heure et comme avant l'heure c'est pas l'heure et qu'après l'heure c'est plus l'heure, autant les lâcher maintenant. Pile poil à temps.
© Mélanie Esau
© David Shringley
Pour celles ou ceux qui auraient du mal avec les petits caractères, il est écrit sur le dos de la dame (qu'elle a fort joli) ci-dessus : "I'm the hero of this story. I don't need to be saved". Tout un programme.
Et aujourd'hui, c'est quand même l'anniversaire de la plus belle femme du monde, la mienne. Alors voici quelques messages spécialement dédiés à celle qui m'accompagne depuis pfiouuu bientôt 26 ans. Et je peux vous dire qu'elle a du mérite et que sans son soutien, ce bordel n'existerait sans doute pas. Darling, i love you.
Mais pursuivons avant que ça ne devienne trop
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous avez envie de plus. Auquel cas, il y a une solution : lire tous les articles de la semaine, des articles plus courts que le bordel certes mais de qualité comme Guguss van Sant et United Colors of tout le monde et Char à foi et Beth et après tout ça, n'oubliez pas de vous abonner à ce blog si vous en avez envie, de me laisser quelques commentaires si ça vous chante, de partager ce bordel en cliquant sur le bouton "J'aime" ci-dessous et en rajoutant une phrase de votre cru ou du cru d'un de vos amis ou tel un citron mûr, vous pouvez presser le bouton Twitter ou le bouton Linkedin ou le bouton Google+ s'il reste encore du monde, des fois que mais ne faites tout ceci que si et seulement si vous avez apprécié ce bordel. Sinon non. Mais bon, vous faites comme vous voulez aussi, je ne compte pas vous imposer quoi que ce soit. Sur ce, je vous souhaite un bon vendredi, un bon week-end et probablement pas à la semaine prochaine car je pars de dimanche à mercredi soir et ça fera sûrement un peu juste pour vous concocter un bordel digne de ce nom.
Tous les Bordels depuis 1923 (demandez pas pourquoi 1923) sont disponibles ici : Le Bordel du Vendredi