3 Octobre 2013
... Après quelques vérifications d'usage auprès de personnes bien introduites dans les milieux plus ou moins autorisés, force est de constater que nous sommes bel et bien vendredi. À n'en pas douter. Je crois que c'est clair. Et de Karachi à Neuilly, des Roms pas en odeur de sainteté à Madagascar où le français se mange en brochettes, du frelon tueur en Chine au shutdown aux États-Unis, de la Grèce, berceau de la démocratie qui s'occupe enfin des néo-nazis comme il se doit à Berlusconi qui a peut-être, enfin, perdu le dernier combat, on peut dire que le bordel n'est pas près de s'arrêter eud' partout dans le monde. Alors comme il se doit depuis 174 semaines (en cumulé), le bordel sera aussi chez lui ici avec une compilation des images les plus intéréssantes / insolites / auuuuha / oahh vachtebien que j'ai pu voir dans la semaine et qu'une armée de micronésiens (c'est bien les micronésiens c'est tout petit, je peux en mettre plein dans ma cave) ont compilé en dossiers bien rangés pour que je puisse m'y retrouver le jeudi soir afin d'y ajouter un peu de liant linguistique et donner un sens mais pas trop à tout ce bordel. Ne tournons pas autour du pot, surtout que le pot en question vaut la peau du cul.
Tiens, après les quelques désillusions de la semaine, offrons-nous d'emblée des petites douceurs aux couleurs d'Après La Pub. Mais séparées. Chromatisées. Thématisées. Enfin, voyez.
Alors que là au moins, tout est bien rangé comme il faut. Ils y ont mis les formes, d'ailleurs fort charmantes au demeurant (le Demeurant, bar - tabac - PMU - massages hand-finish, 27, rue de la Sente glissante, 94556 Bergougnoux).
Sans transition si ce n'est "sans transition" comme transition qui en soi, déjà est une transition, passons à cette magnifique lettre d'un grand-père à sa fille homophobe qui a renié son propre fils car il est gay. Vu hier sur le Huffington Post, excellent site où vous pouvez retrouver le Bordel du Vendredi tous les vendredi, ce qui est quand on y pense assez logique. L'article ici : link
De l'ombre à la lumière, il n'y a qu'un bouton : clic, dark side, clic, light side, clic, dark side, clic, light side.
Quoi d'autre ? "From the Knees of my Nose to the Belly of my Toes", splendide réalisation et intrigant projet dans la bonne ville de Margate en Angleterre, par le designer Alex Chinneck. Attention, le premier qui dit "ta mère" va au coin. Un peu de discipline ou sinon, on reprend les châtiments corporels.
De Margate, rendons-nous avec un bon GPS au Mont Buzludzha en Bulgarie où se trouve l'ex Maison du Parti Communiste bulgare, un peu tombé en désuétude depuis la fin de cette ère glorieuse, non, je déconne. Je veux pas avoir Jean-Marie, Dominique, Bob, Jacques et Marie qui laissent des millions de commentaires ici.
Allez, quelques gifs pour faire passer tout ça avec un Eric Idle tout ce qu'il y a de plus anglais. Le English Idle original alors voyez à ne pas confondre avec l'American Idle qui lui, n'est que de la merde.
Passons-nous un peu de musique pour les nerfs, du moins, ceux de la main (nerf ulnaire, fléchisseurs etc..).
Et si ça ne suffit pas...
Sur ce, pour vous rappeler que ce blog est le mien et que je fais ce que je veux avec des fois que vous le lisiez pour la première fois, je vous ajoute un Holmes et un Yoyo pour ceux qui s'en souviendront. Sinon, scrollez plus bas.
Passons à cette étrange tombe quasi anonyme à Willoughby, Ohio en 1933. Arrivée en ville la veille de Noël pour prendre le train le lendemain, une jeune femme avec une robe bleue avait charmé nombre d'habitants de la ville par sa courtoisie et sa gentillesse, souhaitant un joyeux noël à ceux qu'elle croisait. Alors que le train arrivait, ni une ni deux, la jeune femme se jeta sous les roues. Pendant très longtemps, personne ne connut son nom d'où l'inscription sur la tombe ci-jointe ci-dessous. Ce n'est qu'en 1993 qu'on réussit à le trouver ce qui, en soi, n'a pas d'intérêt mais je peux vous le livrer en paquet recommandé si vraiment vous le souhaitez : Josephine “Sophie” Klimczak. Même qu'elle venait de Pennsylvanie.
Sinon, pour la collection été/printemps 2014, Moredkai nous propose ça. Sympa.
Comme quoi, la mode évolue peu finalement.
Allez, j'arrête de dire des conneries et pour ce faire, je tourne 7 fois ma langue dans ma bouche mais le pfroblfème, f'est que f'est tfout emmfélé aprfès.
Ajoutons une bibliothèque de toute beauté, une vierge à l'enfant taggée à la mode glam rock, un Chewbacca chou mais bas avec un AK et un sticker plus vrai que nature pour jouer votre Marc Dutroux à vous si vous le souhaitez. Sinon, poursuivez.
Quelques Erythréens, quelques Somaliens de 1936 et on sera bien.
Euh, eux, c'est une erreur de casting, c'est pas du tout des Erythréens, ça. Si les Micronésiens commencent à se planter comme les Costariciens, on n'est pas rendu. On ne peut vraiment faire confiance à personne.
Je voulais demander à mon ami David de s'en occuper mais il a l'air de bien se prendre la tête.
Alors je ne sais plus mais Joao, appellons-le Joao, met des images de lui sur internet où il n'a pas toujours le beau rôle. Voir rarement. Voir jamais.
Un petit Sean Penn ? Un petit Sean Penn.
Mais qui donc se presse là devant nous, alanguie et pourtant si désirable ? Hedy Lamarr dans "The strange woman" (Le démon de la chair en VF) réalisé par Edgar George Ulmer en 1946. Saviez-vous que c'est elle qui a inventé le wifi ? Allez donc le découvrir ici : Le saviez-vous ?
Dans les stocks, il y a aussi Piper Laurie dans "Ain't misbehaving" en 1955, la splendidissime Gunhild Larkin, athlète dans la gracieuse discipline du saut en hauteur aux Jeux Olympiques de Melbourne en 1956 et puis je vous mets Spider-Woman et deux Batgirl. À vous de choisir celle que vous préférez, moi, je ne me prononce pas sur ce coup-là.
Ajoutons un brin (un beau) de Madonna, de Liz Taylor et de Bardot au XXe siècle et un brin de plus avec Marloes Horst, Helena Christensen et une charmante inconnue qui ressemble beaucoup à Eva Mendez mais j'ai un doute. Et tout ça au XXIe siècle.
Sinon, cette charmante fille a non pas un mais trois cœurs à prendre. Avis aux amateurs avec tarifs de groupe préférentiel.
Vite, passons à de l'art avec Rodin qui avait quand même un sacré coup de main au niveau de la fonderie.
La superbe main de Georgia O'Keefe en 1918 par Alfred Stieglitz. Et Stieglitz, mets des crampons.
"Avondstemming" par Hendrik Willem Mesdag, (1831 - 1915), peintre hollandais comme son nom le laisse un chouye supposer. Une marine de toute beauté.
Un peu de chlorophylle avec "Sous-bois d’automne" par Emmanuel de La Villéon (1858 - 1944) et nous allons pouvoir enchainer vers la suite qui, judicieusement, se trouve en dessous.
Car évidemment, nul bordel digne de ce nom sans Messages à Caractères Informatifs et ce, depuis un bon paquet de temps mais ne me demandez pas combien exactement, j'ai encore des problèmes de traduction avec mes Micronésiens qui ne comprennent rien. Tadam donc, les Messages.
Et c'est à peu près tout pour aujourd'hui. Attendez quand même, je vérifie... non, c'est bon, rien ne traine. Mais avant de nous quitter, n'oubliez pas de remercier l'auteur de ce bordel et les micronésiens dans la cave en partageant ce bordel à qui mieux-mieux par l'entremise pratique des boutons "J'aime", Twitter, Linkedin et Google + ci-dessous qui se morfondent franchement alors animez-les un peu, ils n'attendent que ça. À noter qu'un bordel partagé = un bordel gratuit la semaine prochaine. Oui, on est comme ça ici, généreux, sans rechigner à la dépense. Mais ne faites tout ceci que si et seulement si vous avez apprécié ce bordel. Sauf fascicule rose B87980 à retirer au préalable dans toutes les bonnes boucheries-charcuteries du 92. Bon vendredi, bon week-end et si vous voulez vous abonner, rescrollez tout en haut de ce bordel et c'est sur votre droite.
Retrouvez tous les bordels depuis à peu près toujours ici : Le Bordel du Vendredi. Et si vous avez encore de la place, ben boudiou vous êtes gourmands mais il reste les articles de la semaine avec La Nuit Blanche à Boulogne que je vous recommande chaleureusement vu que c'est demain et que vous êtes tous et toutes invité(e)s et Idées noires et nuits blanches et Love Love et c'est fini. N'insistez pas bordel, c'est lourd, là.
Si demain soir, vous ne savez que faire, venez donc le faire avec moi à la galerie SHAG, ouverte au moins jusqu'à minuit. Art, pâté, et curiosité garantis.