30 Décembre 2011
... J'ai eu beau tenter de forcer avec un pied-de-biche, essayer de compiler au maximum les bordels précédents en les tassant tels des expulsés dans un charter Air France, impossible de caser un autre Bordel avant la fin de 2011 qui sera dans approximativement un jour et quelques heures pour ceux qui lisent le Bordel en direct de la métropole et moins d'un jour et quelques heures pour ceux qui lisent le Bordel du Vendredi le jeudi (je n'en connais aucun qui le lisent le samedi quand c'est vendredi pour nous). Sincèrement, tant mieux que 2011 s'en aille. Barre-toi et ne reviens pas. Vivement que cette année de merde soit derrière, loin, très loin et que tout reparte sur des chapeaux de roues en 2012 avec de nouveaux espoirs, de nouvelles joies, de la santé avant tout et plein du bonheur qui nous a manqué cette année. Mais plongeons vite dans ce dernier Bordel 2011, le n°97, admirablement planté entre le Bordel n°96 et le n°98 qui sonnera la nouvelle année youkaïdi youkaïda cotillons et langues de belle-mère, champagne, bisous avec les splendides bijoux de Margaux Lange qui n'a rien à voir avec Jessica si ce n'est le sexe de nature féminine. Pour voir son incroyable travail à partir de poupées Barbie et Ken morcelées, c'est pas mal ci-dessous et ici : link
Un petit cadeau pour les garçons, ces magnifiques coussins qui n'ont rien d'un cliché malgré les apparences et qui sont disponibles, attention, souriez, sur Etsy ici : link
Pour ceux qui auraient loupé Noël, c'est pas grave hein, mais voici une idée peu onéreuse pour que votre sapin Nordmann sente moins le sapin l'année prochaine. Quelques livres et hop, un demi-sapin. Sympa.
Sasha Chi assume son nom, si, si et en plus, elle fait de très jolies bagues dont elle a piqué le principe à la famille Pierrafeu qui la cherche depuis pour lui expliquer ce qu'est un copyright avec une grosse massue mal taillée.
Une joli petit crâne en dentelles, un lit qui pique un peu et on va pouvoir passer à la suite.
La suite étant à moitié drôle mais c'est vous qui me direz ça à demi-mots, sans demi-mesure. Mais la suite est également intelligente avec la carte des USA revisitée par film dans chaque état, avec la couverture du tout premier magazine Vogue du 1er juillet 1909 et avec kroY weN ou New York, c'est vous qui voyez, à l'endroit comme à l'envers.
Ajoutons à cela quelques abrutis avinés, un soldat à multiples possibilités, une maison qui me sied parfaitement pour abriter mon blog en 2012 et la bibliothèque qui ira avec. C'est chic.
Comme je sens que certains sont déjà assoiffés, j'offre ma tournée avec ce bon mètre de bière pour tout le monde avant de vous faire plonger dans les bas-fonds de ce Bordel où pas mal de surprises vous attendent tel cet ours bien ganté, ce livre d'iconographie népalais du XVIe siècle, ce trou lala itou qui vous mènera jusqu'à New York en 1953 en Technicolor s'il vous plaît.
Sinon, j'ai un petit lapin qui a la jaunisse, un lunetté qui bégaie, un jeune homme qui ressemble beaucoup à son papa, ah non, des nonnes plus alcooliques que catholiques, un Kermit qui se prend pour Jacques Martin et un second qui ne s'est pas encore remis de ses vacances à la Fistinière et non, vous n'aurez pas le lien. Cherchez.
À part ça, je ne sais pas vous mais moi je prends mon pied à compter ces Hot Wheels très dans les tons de ce blog histoire de passer le temps avant 2012 en montant et descendant ces marches avant d'aller faire un tour de vélo mais comme je suis très sensible du séant, finalement, ce sera non.
Poursuivons dans la joie, la bonne humeur et une explosion de bon goût avec cette magnifique fontaine d'un style certain, reprenons un peu de légèreté avec ces fleurs de bitume, faisons un grand feu de joie avant de pousser un grand O avec Corinne Cléry qui s'y connaît en jolies histoires, matons BB d'en bas et ce chimpanzé en plongée avant de nous gausser de cette sirène myope comme Pierre-Christophe Baguet, le maire de ma ville, quand il donne son blanc-seing pour que l'infâme Claude Guéant tente d'y briguer un fauteuil de député. Rhaa, ça me dégoûte. Je suis remonté comme une pendule avant même les 12 coups de minuit. Ca va chier dans le ventilo.
Allez, on se calme, on est zen et on pense aux autres avec ces petits mignons qui raviront les filles qui aiment les garçons et les garçons qui aiment les garçons et même les garçons qui n'aiment pas les garçons mais qui apprécient la belle plastique et l'esthétique.
Je ne sais pas qui c'est mais on dirait Raph dans 2 ans un peu.
Là, je sais qui c'est. C'est Jim Sturgess qui se la joue James Dean.
Là, c'est Jon Kortajarena. Ici et ci-dessous juste là.
Là, c'est Gaspard Ulliel qui se la pète pour Chanel en disant qu'il sera plus la personne que tout le monde attend qu'il soit et même que plus jamais (en VO : I'm not going to be the person i'm expected to be anymore). Un film par Martin Scorsese tout de même. Ou est-ce Martine Scorsese, sa cousine ? C'est possible.
Et là, tout le monde sait qui c'est.
Lui, ci-dessous. Je ne sais pas. Appelez-le Jean-Eudes si vous voulez.
Les garçons, ne craignez rien, j'ai aussi pensé à vous. Je vous présente ma copine Lucette, Lucette Van Beek et je ne crains pas de clamer haut et fort que Lucette Van Beek, c'est pas de la crotte.
Sinon, j'ai aussi Katsia Damankova. Les garçons, oho, les garçons : Katia. On se calme les garçons.
Et une inconnue qui gagnerait à ne plus l'être trop longtemps.
J'ai aussi Daisy Lowe en vacances ci-dessous et plus encore ci-dessous Liv Tyler et plus encore plus bas ci-dessous, une femme immense, une femme d'au moins 50 pieds et il fallait bien ça pour prendre le nôtre collectivement.
Allez, vite de l'art avec Emma Hauck qui n'était pourtant pas artiste mais simplement secouée du bulbe puisqu'elle passa les vingt dernières années de sa vie en hôpital psychiatrique atteinte de démence précoce. Dans ces lettres qu'elle envoyait à son mari en 1909, juste deux mots : "Herzensschatzi komm", soit "Viens mon amour", répétés inlassablement sur l'ensemble de la page. Un mantra de toute beauté. Une déclaration d'amour ultime, pas ma déclaration, ni celle de Michel Berger, celle d'Emma Hauck, donc. Un exemple sublime de ce que Dubuffet appela par la suite "l'Art Brut", un art sans sans démarche intellectuelle ni prétentions culturelles.
Un splendide portrait de Paul Wright. La seule chose dont je sois sûr, c'est que ce portrait a été peint par Paul Wright, pas forcément qu'il y figure. Que les choses soient bien claires pour qu'il n'y ait aucun malentendu entre nous et Paul que je sais un peu tatillon au niveau de son nom.
Une découverte, de celles qui font chaud au cœur et qui écarquille les yeux pour toujours : le travail de Pavel Pierscinki découvert sur le site de la galerie Sztuki Wspolczesnej, c'est dire si je me balade sur des trucs bizarres à la tombée de la nuit. Pour les amateurs, c'est ici : link
Merci à Sasha pour l'envoi de l'étonnantublimissime travail de Guy Laramee, sculpteur sur livres. Oui, ça existe. La preuve en volumes, en pages et en images.
Remettons-nous de nos émotions avec Takashi Higashi et reprenons force grâce à son magnifique bon bol de soupe aux nouilles. Ne cherchez là aucune contrepèterie, vous perdriez votre temps. Par contre, allez voir le site de cet étrange bonhomme, c'est un bordel comme je n'en avais pas vu depuis longtemps. Le garçon est dérangé. C'est ici mais il faut fouiller : link
Un peu d'Egon Schiele pour faire couler le tout.
Rajoutons un chouya de Légo urbain par Jan Vormann @ Jarmuschek.
Et encore bravo à Sandrine Estrade Boulet pour avoir laissé traîner sa touffe un peu partout dans tous les best-of de Street-Art qui se respectent et qui ont fleuri en cette fin 2011 sur la toile.
Finissons par un grand rien de Xavier Delory et un grand rien, c'est déjà mieux que rien ou qu'un petit rien. Parce que, de petits riens en petits rien, parfois on peut arriver à faire quelque chose de bien. Même en rien.
Mais il est temps de passer aux derniers Messages à Caractères Informatifs de l'année et Après la Pub souhaite qu'ils vous servent à quelque chose, qu'ils créent une vocation, une bonne ou une mauvaise résolution, sinon, c'est pas obligé non plus alors faites-en ce que vous voulez comme d'habitude tant que vous les respectez et que vous créditez, si possible, ce blog en les pillant allègrement.
© Peter Fuss
© Jolin Masson
© ma pomme
© je sais pas qui
Et il est temps de nous quitter pour la dernière fois de l'année nons sans vous avoir recommandé au préalable du faire du mieux que vous pouvez pour envoyer ce Bordel n°97 vers des sommets stratosphériques de Likes (record : 1124 Likes à battre) en partageant ce Bordel avec une phrase bien sentie sur votre profil Facebook. De récentes statistiques démontrent qu'en partageant juste le Bordel pouf comme ça, ça ne donne pas grand-chose alors qu'associé à une phrase de votre cru incitant vos amis à Liker, puis à partager à leurs amis, ça marche beaucoup mieux et ça se diffuse aussi vite que la vérole sur le bas, le moyen et le haut-clergé. Bref, Likez, Twittez, envoyez ce Bordel par mail, partagez-le au coin du feu le soir du réveillon mais si et seulement si vous l'avez apprécié. Sinon, on ne va pas vous forcer non plus mais ce serait un peu dommage vu le temps que ça me prend. Et vous pouvez vous abonner aussi si ça vous dit. C'est un peu comme vous voulez bien qu'ici ce soit mon blog et je fais ce que je veux. Mais pas avec vous. Et sinon, il reste les deux seuls articles de la semaine mais c'est bien parce que c'est vous : Mehretu méritante et Haut perché. . Mais bon, c'était les vacances aussi. Sur ce, je vous souhaite un bon bordel, un bon vendredi, une très bonne année 2012 avec du pognon, de la santé, du sourire, du sexe, des amis et du pâté à foison et Jingle Bell, Jingle Bell, Jingle all the way à toutes et tous.
Retrouvez tous les Bordels du vendredi de 2010 et 2011 ici : Le Bordel du Vendredi