Le nouvel Ibook en exclu.

15/02/2010 15:42

... En ce mardi, vous êtes confrontée(e)s à un cruel dilemme. Vous appréciez la modernité et son lot d'avantages indubitables mais vous êtes invariablement attirés par les grands classiques. Vous avez besoin de vos racines pour aller vers le ciel, c'est beau, c'est débile comme image mais c'est beau. En somme, vous êtes le cul entre deux chaises. Un avantage, ça aère. Aha. Bref. Comme vous êtes branché, vous avez un ordinateur portable ce qui ne vous empêche pas de l'autre main de lire Euripide dans le texte et en grec, s'il vous plaît. À l'attention de mes plus jeunes lecteurs, Euripide n'est pas le site internet pour aller voir la situation financière d'une entreprise pour savoir si elle a les reins solides ou non. Non. C'est un tragédien grec né en 2419 et mort en 2345 avant John Cleese, soit en 480 et en 406 avant l'autre JC mais qui est moins important.

Fort heureusement, une solution idoine existe pour vous. Mêlant ingénieusement les effluves d'un passé révolu pourtant essentiel comme l'huile d'olive dans les spaghettis al dente et la technologie de pointe et pourtant c'est pas joli de pointer, ça se fait pas, le nouvel Ibook est pour vous. L'Ibook n'est pas une nouvelle invention révolutionnaire comme l'Ipad qui ne révolutionne finalement pas grand chose, non, ce n'est pas un ersatz du Kindle, le livre virtuel à lire. L'invention du jour n'est pas estampillée Mac, d'ailleurs. L'Ibook, c'est tout le plaisir de Shakespeare avec la dernière vidéo de Britney dedans en cuir pleine peau. Pas Britney.

On arrête de déconner et on passe aux choses sérieuses. Pour 8000 euros, j'ai un très joli tableau de Pal Sarkozy, le père de notre Sheriff chéri. Si ça vous tente. Ca doit être ça le supplice du Pal.

Et oui, j'allais oublier, Bar Refaeli m'envoie cette jolie petite photo pour s'excuser de n'avoir pu venir à mon vernissage (qui est terminé mais l'expo se poursuit au 36, rue Charlot du mardi au dimanche de 11h à 19h à la galerie J & T Montes) car elle était en shooting Pulco à Acapulco. C'est pas grave, Bar. Je ne t'en veux pas.