Le pire du meilleur du pire du meilleur

1 Novembre 2009

... Le meilleur, c'est Pixie. Dragan Stojkovic, ex meneur de jeu de l'Etoile Rouge de Belgrade et de Marseille, désormais entraîneur de Nagoya Grampus Eight au Japon, à moins que vous connaissiez un Nagoya ailleurs. Le Pixie a gardé un sacré coup de patte. C'est lui en bas à gauche de l'image qui reprend d'une volée magistrale un ballon qui arrivait vers lui et qui repart mourir dans le but quelques 55 mètres plus loin, démontrant qu'il a gardé ses qualités techniques intactes. D'accord, ça ne sert à rien car le but n'est pas valable mais d'une, ça défoule et de deux, c'est un bel exploit.

Le pire, c'est Gunnar Prokopp, entraîneur d'Hipo, club de handball féminin. Attention on dit handball, pas handbôl comme footbôl, mais handball avec un A car c'est un sport d'origine allemande, même si, en l'occurence, le bon Gunnar entraîne une équipe autrichienne car il s'agit du Hypo Niederösterreich, ce qui nous fait une belle jambe mais c'est déjà ça. À la dernière seconde d'un match contre l'équipe de Metz, il est carrément rentré trois mètres dans le terrain pour arrêter l'attaquante messine qui avait une énorme possibilité de contre-attaque alors que le score était de 27-27. En Handbôl, on appelle ça un "Block". Dans tous les sports du monde, on appelle ça un acte flagrant d'antijeu parfaitement caractérisé. Et d'ailleurs il se fait directement expulser. Mais c'est pas grave, ça le fait marrer.

Mais au final, qui est le meilleur, qui est le pire ? L'entraîneur qui marque un but sublime d'une irréprochable prouesse technique qui ne sert à rien ou l'entraîneur pas du tout faire-play qui sauve son équipe en faisant don de sa personne ? Si l'essentiel était vraiment de participer, ça se saurait depuis longtemps, il n'y aurait pas d'enveloppes au fond de jardins, de dopage et de petites accointances entre pays pour l'attribution des JO. Quel crétin ce Coubertin. Y comprend rien au sport.