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Beat Machine

Bien avant Stockhausen, Pierre Schaeffer, Pierre Henry et Kraftwerk et bien avant (malheureusement) Indochine, la musique électronique s'était déjà développée depuis... 1931. À cette époque, Henry Cowell, compositeur américain, cherchait un moyen de jouer facilement les rythmiques de plus en plus complexes qu'il écrivait. Il s'adressa à Leon Theremin, créateur de la machine qui porte son nom, le Theremin, donc. Leon revint quelque temps plus tard avec une bidouille de son cru et présenta à Henry Cowell, le Rythmicon, qui, nonobstant son nom un peu crétin, peut être considéré comme la première boite à rythmes de l'Histoire avec un grand H car avec un grand B, ça donne Bistoire et ça ne rime à rien (sauf avec balançoire, passoire, déclamatoire et même sternutatoire alors hein, bon). 

Beat Machine
Beat Machine
Beat Machine

Seuls trois modèles du Rythmicon furent produits et il n'en reste désormais plus qu'un seul que Nicolas Sirkis-hin cherche absolument à racheter-hin, non, Nicolas, hin, tu ne l'auras pas-hin, même avec Bob Morane-hin dans l vallée infernale-him ni avec un doux chacal-hin. Chaque touche permettait d'accéder à un rythme prédéfini et on pouvait associer différents rythmes. Les touches étaient chacune connectées à une ampoule diffusant de la lumière, lumière qui passait à travers des trous perforés animés par un moteur, la lumière était projetée sur un capteur photo-sensible qui faisait tourner des disques à des vitesses variables et hop, l'affaire est emballée et emballé, c'est pesé et ça fera 723 grammes et 6 euros 80 ma bonne dame. Bref, pour vous rendre compte du résultat, mieux vaut visionner et écouter la petite vidéo ci-dessous du dernier Rythmicon encore existant. De rien-hin, ça me fait plaisir-hin, c'est pour moi-hin, non, Nicolas, n'insiste pas-hin, t'es lourd, là-hin.

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