26 Septembre 2019
Alors oui, comme expliqué il y a quelques jours (voir ici On dirait le Sud), j'ai séché le Bordel de vendredi dernier avec une certaine délectation, dois-je dire. L'équipe technique au fond de la cave ne dit rien, elle n'a pas voix au chapitre, chut, zip it. Mais comme vous êtes, public chéri, mon amour, des lectrices et lecteurs assidus, il fallait bien vous remercier pour votre patience soumise à rude épreuve (un vendredi sans Bordel, horreur, malheur) et c'est pourquoi, avec l'aide de mes petits Sri Lankais muets, je vous ai concocté un Bordel de qualité avec encore plus de quantité que le Bordel habituel. Mais ni une ni deux, commençons par cet exemple parfait du génie humain qui ne recule devant aucun sacrifice pour montrer sans immensité au grand jour.
Maintenant que ça, c'est fait, nous pouvons passer aux œuvres de ŞAKİR GÖKÇEBAǦ qui, nonobstant les accents bizarres sur les lettres de ses noms et prénoms a un univers qui lui est propre et c'est grâce à Mir Laine qui nettoie tout en douceur même à hautes températures. Pour en voir plus, c'est eud' par ici : sakirgokcebag.com
Et là, je me dis (car je me parle beaucoup dans la solitude de la journée sachant que Junior ne sort de sa chambre que quand elle a faim et que mes deux chiennes sont assez peu prolixes) que ce serait une bonne idée de passer par Disney World en 73 juste avant la réfection du Parc et là, vous me dites "pourquoi pas ?" et tout s'emboite parfaitement comme disait Marc Dutroux en revenant de la cave sans bouteilles.
Mais si vous avez une préférence, c'est votre choix - respectons-le -, pour les plaisirs solitaires, vous pouvez aussi bien vous rendre dans cette cabine suspendue quelque part aux abords de par là, non loin d'ailleurs aux alentours de loin là-bas.
Merci à Carrie Lynn de Baltimore, propriétaire de cet incroyable objet, sorte d'annuaire d'avant les Pages Jaunes, le Minitel et Internet où, avec un peu de temps, vous pouviez trouver à peu près tout ce que vous vouliez dans n'importe quelle catégorie, de la mort aux rats aux ampoules et j'en passe et des meilleures et peut-être des pires aussi mais il faut bien que Bordel vive et c'est pas tout mais poursuivons.
Attention, si vous trouvez le Vietcong caché dans cette image, sachez que vous gagnez ma reconnaissance éternelle jusqu'à ma crise cardiaque et un an de Bordels gratuits et le droit de regarder cette sublime image de Franquin expliquant la genèse d'un personnage et cette splendide copine de Flash Gordon et ce superbe disque de Bernd G. qui n'a malheureusement pas atteint la postérité qu'il eut mérité, ne serait-que que pour sa coupe de cheveux à mi-chemin entre Chris Waddle et McGiver.
Chose importante, si vous cherchiez un tableau de conversion entre pieds, mètres et bananes, rappelez-vous avec émotion que c'est au le Bordel du Vendredi que vous l'avez trouvé. De rien. C'est pour moi, ça me fait plaisir.
Un petit Parisien joyeux par Willy Ronis en 1952, Harry Dean Stanton dans le désert du Mojave par Peter Lindberg en 1990, une Veronica Lake ensorcelante et une Loretta Young tout en dents et nous allons poursuivre vers la suite de ce Bordel qui devrait, si tout se passe bien au niveau de la technique, nous attendre ci-plus bas.
Un point de vue intéressant sur l'art et Lena Horne nous invite déjà à danser et franchement, hmmm oui, ondule donc, Lena, difficile de demander mieux.
Qui a dit "mieux" ?
je vous vois, je vous note.
Et puis si vous n'êtes pas content, voyez ça avec Hong Kong Fou Fou mais attention, il est assez fort en hittsui-geri (coup de genou), en mae-geri (coup de pied fouetté) et en mawashi-geri (coup de pied circulaire). Par contre, il est très mauvais en Neko-ashi dachi (position du chat).
Et puis si vous avez un commentaire, voyez-ça avec JC, le seul, l'unique, pas le gruyère à barbe de trois jours sur sa croix en bois.
Ah, on me dit du fond de la cave et dedans mon oreillette Bloutouffe dernier cri qu'il se pourrait qu'il y ait des difficultés techniques indépendantes de notre volonté nécessitant un délai d'intervention prévu entre pas beaucoup et c'est bientôt réglé, chef qui nous oblige à respecter une pause nécéssaire à défaut d'être salutaire (oui, je meuble un peu, bon, d'accord...)
Et plutot que de revenir à Cognacq-Jay, je vous propose de passer le temps sur Anita Ekberg qui minaude. Anita, c'est à toi. Rrrrr rrrrr grrr rrrr.
Car vous l'aurez compris, il est temps de se pencher (mais avec bienséance et tenue, s'il vous plaît) sur les donzelles de la semaine avec notamment la très bio et très nique Ann Austin qui est probablement la grand-mère à Steve, à Raquel parce ahuhhaa bordel Raquel, à ce très joli rideau de perles car c'est encore un peu mon blog ici et je fais le home-staging un peu comme je veux et à ces courbes, oh purée, euh, épurées.
Et là, j'avais demandé un SOUS-MARIN JAUNE, les mecs mais qu'est-ce que c'est que ce bordel, attendez-moi je descends à la cave - aïe patron, non patron, pas taper patron, aïe, aïe, aïe, oui patron, bruits de pas lourds comme une rime de Maître Gims - me revoilà, excusez-moi, une petite discussion syndicale et sympathique.
Et puis si ça ne plait toujours pas, vous pouvez vous mesurer à Eddie, 20 ans de krav-maga et 40 ans de Stray Cats alors je serais vous, certes, je serai en train de lire ce bordel plutôt que de l'écrire, mais je serais vous, woah, vous êtes pas mal en fait, bon, ok, je reste vous un moment (dites donc, c'est joli cette dentelle).
Vite, passons à de l'art avec quelques splendeurs intemporelles tel ce coucher de soleil de Félix Valloton en 1911, un splendide buste de bronze de Jose Luis Sanchez en 1926, Gustavo Torner, "Con peine relieve", de 1969, une œuvre de Julian Hoeber visible à la galerie Harris Lieberman (z'avez qu'à chercher) et un splendide portrait de Nusch Éluard en 1937 par Pablo Picasso.
Et comme ça fait deux semaines qu'ils n'avaient pas crié à la face du monde ébahi, les Messages à Caractères Informatifs sont en très grand nombre cette semaine et par un prompt renfort tout ça, les voilà.
Et c'est tout pour cette semaine sauf si vous avez des amis en besoin de Bordel du Vendredi auquel cas, vous pouvez leur transmettre par Facebook, Twitter, Bibop ou Minitel, vous pouvez aussi vous abonner pour une somme ridicule de 0 euro pour ne rien louper de ce blog au quotidien en rescrollant tout en haut de ce Bordel ou suivre Après La Pub comme plus de 2000 fans en délire sur sa page Facebook ici Après La Pub sur Facebook et pour le reste, bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.