12 Février 2021
... Mais alors, mais oui, mais bon sang mais c'est bien sûr, nous sommes à nouveau vendredi. Diantre. Fichtre. Corne de carabistouille. Rontudjiou. Soit. Et il semblerait qu'ici, une veille habitude voudrait que ce soit un chouya le bordel en ces pages totalement vierges de publicité (vous aviez remarqué ?) et dédiées à votre temps de cerveau disponible juste avant le week-end. Alors ouvrez grand vos chakras et vos synapses, on est parti pour un nouveau Bordel du Vendredi qui se propose de vous emmener faire une petite cure de "Oh là, tout doux bijou" au Grand Hôtel Billia Saint-Vincent, sis à Aoste en Italie. Si, pronto et pericoloso sporgersi s'il vous plaît messieurs dames.
Si vous avez une préférence pour les destinations plus exotiques, toute l'équipe technique Tamoul au fond de la cave et moi-même proposons de vous télétransporter directement (merci messieurs Sulu et McCoy) à la cascade Griya Beji à Bali, Indonesie, histoire de reposer vos pieds endoloris dans cette eau à température idéale et après, hop, un petit mee goreng pour tout le monde et si je peux avoir un peu de sambal oelek pour épicer tout ça, je veux bien. Terima kasih.
Un peu plus à l'est ou un peu plus à l'ouest selon votre sens giratoire préféré, découvrons ensemble ce street-art montréalais qu'est pas laid puisque c'est plutôt beau et que tout le reste est à voir eud' par ici Roadsworth street-art Montreal.
Aux amatrices et amateurs éclairés de jacks et de larsen maîtrisés, ce petit ampli Pignose, numéro de série 1349 ayant appartenu à Eric Clapton était en vente. Était. Vous pouvez me remercier, je vous ai évité de dépenser 9760 dollars, soit 8034 euros. De rien. Ça me fait plaisir.
Splendeur absolue que je me propose derechef de partager avec vous, cette scène de mariage de La Maison du Mystère d'Alexandre Volkoff (1922), film en 10 épisodes donc en quelque sorte la plus vieille série au monde. Prends ça L'homme du Picardie. Prends ça Netflix. À voir en intégralité ici : La maison du Mystère Cinémathèque
Tant qu'à être dans les vieilleries sublimes, je vous propose en passant un peu de Metropolis de Fritz Lang (1927) car ça fait du bien, c'est magnifique et ça change un peu de Marine Le Pen et Gérard Darmanin à la télé. La peste, le choléra, la nausée et les mains sales en même temps.
Sans transition autre que "sans transition" car on n'a pas que ça à faire non plus, passons à ces quelques images de l'artiste japonais Shinkichi Tajiri chez lui à la cool en 1966, Paul Gauguin, jouant de l'harmonium sans pantalon (et ne demandez pas pourquoi, ceci ne nous regarde pas) dans le studio d'Alphonse Mucha à Paris vers 1895 et des danseuses du Bolchoï au Bolchoï (ça tombe bien) en plein échauffement quotidien en 1958 et un et deux et trois et quatre et un et deux et trois et quatre et on y va.
Sur la route de l'usine à Budapest, ça n'avait pas l'air d'être l'éclate totale en 1955 (merci pour ce témoignage Ernö Vadas) alors qu'être un chasseur de fantômes à Sidney 11 ans avant, ça avait l'air nettement plus fun. Who you gonna call ? Ghost Catchers. Et pour la bonne bouche, la vôtre, celle d'une amie, c'est comme vous voulez, voici un Steve McQueen et un Jean Graton des familles.
Que nous reste-t-il ? Mais une Joanna Lumley passablement éméchée mais pas encore assez pour devenir Patsy Stone et un Joe Mannix parce que c'est vrai qu'en 2021, on n'a plus trop l'occasion de voir Joe Mannix et c'est quand même un peu dommage. La semaine prochaine, Kojak et ses sucettes.
Ajoutons un peu de Katharine Hepburn par le grand Edward Steichen en 1933, Mabel Normand dans Mickey (1918) que vous avez vu encore avant-hier comme tout bon cinéphile qui se respecte et Rita Hayworth avec une très grosse bougie car où, à part au Bordel du vendredi, pourriez-vous voir Rita Hayworth avec une grosse bougie, je vous le demande ? (n'hésitez pas à laisser ci-dessous vos commentaires sur ce point essentiel du Bordel).
Ajoutons encore des Stray Cats électrisant les eighties de leur rockabilly endiablé, des têtes parlantes bien silencieuses à ODO Studios en 1977 (image de Bobby Grossman) et un papillon de lumière qui danse danse, danse ce refrain qui lui plaît. C'est sa façon d'aimer. Ce rythme qui l'entraîne jusqu'au bout de la nuit réveille en elle le tourbillon d'un vent de folie. Et voilà.
Comme la fin de l'hiver approche, mettons-nous au régime avec Rosalind Solomon et ses bananes à Salvador de Bahia au Brésil en 1980, ajoutons une intervention pas aisée à Pratt, Kansas aux USA, 1911 et Jimi Hendrix qu'essaye rien qu'à se concentrer mais y'a toujours une donzelle alentour pour le détourner de la quête du solo parfait et ça suffit mademoiselle, laissez Jimi tranquille. Alors.
Je me permets de vous rajouter une rapière. Mais attention, une rapière de qualité car ici au Bordel, on ne sert pas de la rapière de bas étage mais plutôt de la rapière italienne du XVIIe siècle s'il vous plaît avec une garde ajourée en dentelle espagnole. Quant à la suite de ce bordel, merci de vous insinuer comme vous pouvez dans cette Testarossa de l'espace qui vous mènera on ne sait pas où mais un peu plus loin car là, vous bouchez la visite et y'a encore du monde derrière.
Et puis si ça ne vous plaît pas, voyez ça avec con de chat, avec Hector ou avec la nouvelle standardiste mais après, vous faites un peu comme vous voulez.
Allez, on ne perd pas le rythme, échauffement musculaire, tension extension pour éviter le claquage et on y retourne.
Et soudain, un ange passe (à ne pas confondre avec le condor qui, lui, est déjà passé sur un air de flute de pan avant, pan, de se faire descendre).
Un Bordel digne de ce nom ne saurait être sans donzelles et comme la Kansas City Bomber Raquel s'est proposée avec ses copines, vous conviendrez que c'est quand même autre chose que Vic à la Main Jaune.
Il nous reste encore quelques donzelles éparses dont Lisa Lyon, Catherine O'Hara, Mara Corday, Claudia rhâââ Cardinale, une frileuse en relief et une pas frileuse en 3D et comme qui dirait Guy Roux "Faut pas gâcher" et il faut écouter un homme plein de bon sens notamment quand il dit que "Un tir cadré est toujours dangereux" et je vous laisse réfléchir un peu sur cette réflexion pleine de bon sens paysan icaunais car ça se pose là.
Vite, passons à de l'art avec Arthur Luiz Piza, Untitled, de 1980, de l'air avec Calder, Magie éolienne, de 1972, Emilio Vedova, Cantiere, de 1947, Josef Albers, Tap Root, de 1965.
Encore un peu ? Oui oui c'est possible avec Lajos von Ebneth, Composition, de 1926, deux Manabu Mabe pour le prix d'un avec Eternidade et Vozes tous deux de 1976, un peu de Peter Tölzer, Composition, vers 1928 et finissons-nous en beauté avec Maria Helena Vieira da Silva et ce sublime Rouge et jaune, de 1952.
Et il est temps de passer aux célèbres Messages à Caractères Informatifs qui n'attendent que vous pour parader joyeusement et crier à la face du monde leurs affirmations tout à fait exactes, sauf parfois.
Et c'est tout pour aujourd'hui mais n'oubliez pas que quelque part vous avez un(e) ami(e) dans le besoin d'un Bordel et que vous pouvez partager celui-ci, ô joie et qu'il ne faut pas vous en priver. Vous pouvez aussi vous abonner à ce blog pour queutchi pour ne rien manquer ou le suivre chez Mark Zuckerberg ici Après La Pub sur Facebook comme plus de 2300 fans en délire qui me jettent leurs culottes à chaque fois que j'apparais. Sur ce, c'est pas tout mais du coup, j'ai de la culotte à laver alors bon vendredi, bon weekend et à la semaine prochaine.