Derrière la porte verte de la salle de bains

Plus j'avance en âge, plus les anniversaires m'emmerdent. Franchement. Enfin principalement le mien qui était hier, 10 mai, date symbolique à divers égards. Mais il arrive parfois que ce jour soit aussi source de plaisir et ce matin, à la réception de ce gros paquet parfaitement emballé, mon cœur a fait boum tel Charles Trenet mais en moins fou dansant (je danse très mal sauf assis) et en plus hétérosexuel (rhâââ, Claudia). 

Car je savais qu'à l'intérieur, j'y trouverai des trésors. Et des trésors. Et des trésors. Lecteur (jamais assez assidu) de plumes pointues, amateur de poésie, d'auteurs acides ou doux, je suis depuis un certain temps une éditrice de grand talent qui fait ses livres à la main. Bon, d'accord avec de l'encre et du papier aussi. Et du goût. Beaucoup. Choix délicat des typographies, papier au poids parfait, mise en page soignée comme une gueule cassée après 14-18, tout ce qui vient des Éditions derrière la salle de bain (foncez commander ici Week-end Poetry) me sied. Me plaît. Me fait baver d'envie. Plus que des livres, ce sont des objets à lire, à toucher, sentir, effleurer. Chaque boite s'ouvre d'une caresse, feuillets libres qui s'envoleraient si les mots qu'ils contiennent ne les retiennent de leur poids près de nous.

Thor ne s'y est pas trompé, il garde désormais mes cadeaux précieusement (Thor, on ne mâchouille pas Rainer Maria Rilke s'il te plaît, du respect). Si vous aussi êtes amateurs et amatrices de beaux mots, de talents littéraires, faites-vous plaisir et une bonne action en commandant et en soutenant ces délicieuses éditions uniques en leur genre que Marie-Laure Dagoit défend à bouts de bras. De l'artisanat, de la littérature, de l'art...  mais qu'est-ce que vous foutez encore là ? Foncez sur Week-end Poetry et faites-moi le plaisir de dévaliser tout le stock.

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