7 Janvier 2022
... Jingle bell, jingle bell, ah non, on reprend, pouf pouf comme disait l'autre... bonne année, bonne santé à toutes les lectrices et tous les lecteurs de ce blog sauf si vous votez Zemmour et que vous êtes tombé(e) ici par hasard. Nous ouvrons donc le bal des vendredis de l'année 2022 et il semblerait qu'il existe en ces pages une foule impatiente de nouveautés, de beauté et d'images éparses vues çà et là pendant les fêtes et remisées par devers moi (car je pense à vous) puis reversées ici avec une sauce gribiche de mots en cours de réalisation (un peu de sel, quelques câpres en plus, hmmm, là, c'est parfait) pour lier ce tout totalement disparate. Bienvenue donc dans le premier Bordel du Vendredi de 2022 que nous entamons par un peu de Kawase Hasui (1883-1957), d'une, parce que c'est joli et de deux, parce qu'on a toutes et tous bien besoin de voyager en ce moment et de penser à autre chose alors autant lier les deux sous forme d'illustrations de toute beauté. J'espère que vous en conviendrez.
Comme je sens que ça ne suffit pas tout à fait et qu'on a vraiment besoin de rêver en ce moment, je vous mets quelques songes visuels d'Akira Kurozawa tirés de son film Rêves de 1990. Aaah, on respire un peu, ça fait du bien.
Ni une, ni deux, embrayons vers un tout autre style avec Salman Koshroo qui, lors de sa prime enfance aimait bien faire joujou avec les pelotes de laine de sa grand-mère et qui s'en est même fait une spécialité et un métier avec ces étonnants portraits à laver à l'eau froide avec Woolite ©, évidemment.
Poursuivons avec cette table de billard pour toute occasion, un combinaison de sécurité pour vos bambins face à Omicron à la con, un baril de Pong parce que, alors pourquoi pas et une femme, une pipe, un pull et un aspirateur Hoover mais pas à cassette car ça, c'est le cadet Bissel, faut pas tout mélanger.
Allez, cap au sud avec ces exceptionnelles images d'Égypte par les frères Zangaki prises entre 1860 et 1890, ce qui ne date pas d'hier mais plutôt d'avant-avant-avant-hier.
Continuons avec cette amphore nue par Brassaï en 1935, ce chevalet d'une exceptionnelle beauté par Wharton Esherick en 1962, William Harley et Arthur Davidson en 1914, deux gars qui ont fait du chemin depuis et une maquette de cabanon par Pierre Jeanneret dit Le Corbusier pour son projet à Cap-Martin réalisé en 1951 (voir ici pour plus d'infos Cabanon Le Corbusier).
Un tour en Serenissima Ghia GT conçue par le Comte Giovanni Volpi di Misurata lui-même et Alejandro de Tomaso ? Ah, trop tard, elle a été vendue pour 452 960 €. Damn, on était à ça.
Mais si vous préférez les versions familiales, le Bordel du vendredi tient à votre disposition cette splendide Siebert Marmon-Herrington sur une base de châssis de Ford F de 1951 à vendre en ce moment sur Hemmings.com.
Ajoutons à cette sélection d'images de qualité Lana Turner, Judy Garland et Hedy Lamarr (voir ici Le saviez-vous ? Hedy Lamarr a inventé le Wifi) en pleine conversation sur le choix du plat du jour à la cantine de la MGM, l'irrésistible sourire de Paulette Goddard en 1939, Mylène Demongeot en pleine préparation de son rôle d'Hélène Gurl dans Fantomas et la princesse Grace qui bloub bloub pépère en Jamaïque.
Et tout ça, avec un petit Keanu cul nu, histoire de bien commencer l'année pour ces dames et ces messieurs aussi, chacun fait, fait, fait c'qui lui plaît, plaît, plaît comme disait Gregory Ken, grand et regretté philosophe du XXe siècle.
Tiens, la délicieuse Jessica Alba semble avoir un message à nous faire parvenir du bout de son délicieux petit index. Diable, mais que veut-elle bien pouvoir dire ? Quelqu'un connaît le langage des signes ?
Bon sang mais c'est bien sûr (© Raymond Souplex), ce premier Bordel du vendredi de l'année 2022 ne saurait être sans quelques donzelles triées sur le volet par toute l'équipe technique au fond de la cave avant sélection finale par le patron parce que non mais hein, ho, alors, bon. Validée Anne Hathaway, validée Diane Webber en 1959, validée Raquel Welch chassant au lance-pierre et validée, cette magnifique statue de bronze d'un auteur qu'il reste àç retrouver mais j'ai pas le temps, faut que je finisse d'écrire cette phrase et la suite du Bordel.
Et puis si ça ne vous plaît, pas voyez ça avec Gal. Gal, les impétrants, les impétrants, Gal.
Vite, passons à de l'art avec Herbert Bayer, Untitled 5, 1968, John Wells, 3 Ovals, d'une date non précisée que j'ai eu la flemme de chercher, Josef Albers, Study for Homage to the Square, 1967, Yellow Center par Herbert Bayer en 1970 et Tomás Maldonado, 4 temas circulares, 1953.
Et puis encore quelques Oignons rouges par Henri Matisse en 1906, un Untitled de Willem de Kooning, de 1989 et de toute beauté, White Coat Reflection, New York, par Ernst Haas en 1962, Senza titolo (Torre) de 1950 par Piero Dorazio et Straight motion design de 1925 par Ivan Alexandrovich Kudryashov lui-même, excusez du peu.
Et il est temps de passer aux premiers Messages à Caractères Informatifs de l'année qui vous attendent comme le Nurofen et le citrate de bétaïne au lendemain de la Saint-Sylvestre.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous vous rappelez que votre mission en 2022 est de promouvoir ce Bordel du Vendredi que vous appréciez auprès de vos amis, qu'il soient sur le palier d'en face ou à Wallis et Futuna. J'écris, l'équipe technique prépare et vous, vous êtes ceux qui font voyager ce Bordel. Alors donnez-vous en à cœur joie et partagez ce premier Bordel autant que vous le voulez sur Facebook, twitter, Instagram ou autres. Sur ce, bon vendredi, bon week-end, portez vos masques, faites-vous vacciner, ouvrez la fenêtre régulièrement, évitez les partouzes et à la semaine prochaine.