28 Janvier 2022
... Ben dites donc, c'est pas tout mais on est vendredi et j'ai un bon bordel à vous livrer, là, ma petite dame, mon bon monsieur. Une belle moisson d'images approchant les cent-cinquante spécimens, voyez ? Alors où c'est-y que j'vous dépose tout ça ? Non parce que je suis en double-file et ça bouchonne derrière. Là ? Ok, René, tu peux tout décharger. Commençons donc ce Bordel du Vendredi par un petit tour, oh un truc simple, avec Heike Mutter et Ulrik Genth pour découvrir leur installation à Hwanho Park en Corée du Sud (voir ici sur Colossus Spacewalk Mutter Genth).
Je vous invite dès à présent, car après l'heure, c'est plus l'heure, à découvrir le somptueux travail pictural d'Angela Lane qui a une passion pour le soleil, les flares et les effets optiques, ce qui ne regarde qu'elle mais si ça vous tente aussi, c'est à voir ici sur Angela Lane sur Instagram.
Allez, prenons la première soucoupe disponible pour nous rend... ah, on n'ira nulle part avec celle-là mais on peut en profiter pour faire un petit somme au calme et c'est déjà ça qu'Ernest-Antoine Seillière ou Geoffroy de Bézieux n'auront pas. Prends ça dans les dents, le Grand Capital.
Bon, après, je peux comprendre que ce confort somme toute sommaire puisse ne pas correspondre à vos standards de vie alors Lenny, salut Lenny, à ne pas confondre avec Kenny qui meurt tout le temps, Lenny donc a la gentillesse de vous inviter dans son petit chez-lui tout simple, sobre et de bon goût alors ce serait dommage de ne pas profiter de l'occasion. My mamma said : va chez Lenny. Et on écoute toujours sa maman. Are you gonna go my way ? Vous avez intérêt.
Changeons de décor avec un petit passage par ce café turc en 1875, histoire de vous réveiller si vous ne l'êtes pas encore tout à fait, embrayons par l'Australie où nous sommes attendus pour tondre quelques moutons et prenons l'air, aha, avec cette splendide exposition d'objets volants tout à fait identifiés à Paris en 1909 au Grand Palais.
Passons ensuite voir Thelonious Monk qui nous rappelle que “The piano ain’t got no wrong notes” mais bon, le gars ne connaissait pas David Guetta, poursuivons au Moulin Rouge avec son directeur artistique à droite, le célèbre Dédé Pousse avec un petit jeune nommé Elvis et Nancy Holloway et faisons-nous tirer le portrait par Berenice Abbot et sa boiboite. Berenice, les gens du blog, les gens du blog, Berenice.
Poursuivons par Margot qui dégrafe son corsage et donne la gougoutte à.. ah, ah non, c'est Audrey Hepburn et Bambi, embrayons avec un moineau, ah non, merde les gars vous déconnez au fond de la cave, un Doisneau par Jean-Loup Sieff et passons sur la pointe des pieds devant Doris Day et Rock Hudson car il s'agirait de ne pas trop déranger ces deux là quand il parlent du tiercé du jour. Dans l'orde, le 12, le 18 et le 9.
Nous avons ensuite un café et même que c'est le café la Palette à Paris par Harry Gruyaert en 1985 alors hein, siouplaît, Jane Fonda chez elle avec des copines très bavardes à Fontaine-Richard par Philippe Le Tellier, en octobre 1964 et Julie London qui nous attend pour le petit-déjeuner au lit au Beverly Hills Hotel (image de Slim Aarons en 1957) alors ne trainons pas car le café froid, c'est vraiment dégueulasse.
Mais qu'avons-nous encore eud' par ici ? Mais une Carrie Fisher de 1983 par Jean-Jacques Lapeyronnie, un Marlene Dietrich en toute simplicité pour une publicité de The Devil Is A Woman ( en V.F, La femme et le pantin de Josef von Sternberg en 1935 avec des costumes de Travis Banton et Henry West au cas où vous vous demandiez) et notre opératrice du jour Gisèle qui semble avoir un message à nous communiquer mais comme ça dit Mppfff Mffmmp et Apfffmmff, passons à la suite sans attendre le traducteur.
Car il reste encore du boulot pour atteindre la fin de ce Bordel du Vendredi n°463 et je vous invite à vous poser deux minutes sur cette douce moquette de cuisine avec Stella (quelle bonne idée, de la moquette dans une cuisine, bonjour Stella), une cuisine équipée de toutes les dernières innovations, bref, pas un Vogica, mettons un peu de musique sur ce petit pickup Teppaz de qualité et pour les cinq fruits et légumes par jour, voyez ça avec William Eggleston vers 83-86.
Et là, parce que c'est mon blog et que j'y fais ce que je veux, je vous ajoute une sublime tiare de René Lalique de 1903, une boite à pizza et à messages, un concert où j'aurais payé cher pour être dans la foule et une étude pour un cabinet d'ingénieur en 1901 par A. Gessner de Berlin pour la même raison que celle susnommée.
Qui veut aller faire un tour dans le dressing d'Elizabeth Taylor ? Allez hop, prix de groupe, on y va tous en file indienne et que ça saute (pas le dressing, hein).
Ajoutons à cette sélection d'images déjà conséquente, une autre d'Elmer Batters vers 1960 (Elmer Batters était un des pionniers du fétichisme du pied en photographie), Bowie occis tout gris en une du Times et un violon flottant à ramener chez vous car le violon, on peut alors que les gondoles, faut les laisser à Venise.
Bon, si vous êtes las à ce moment ci du Bordel du vendredi, posez donc votre séant là. Non, pas de supplément, c'est pour la maison.
Il nous reste encore à accompagner Carla Bruni-Bertignac-Clapton-Jagger-Perez-Enthoven-Goldman-Berling-Sarkozy à Saint-Petersbourg pour une petite séance de photos en toute simplicité (comme Carla) et on y retourne.
Gillian Anderson (par Mark Seliger en 2017) semble surprise de nous voir alors qu'elle savait bien qu'on arrivait, hé ho, Gillian la vérité est ici, pas ailleurs, passons voir Sharon Tate, oups pardon, on repassera plus tard dans Le bal des Vampires et saluons Willem Dafoe au pinacle de sa sensualité toute personnelle dans The loveless de Kathryn Bigelow en 1982.
Passons donc aux donz... ah non, à Keith Haring en pleine réalisation d'une fresque gigantesque sur les murs des urgences pédiatriques du Grady Hospital d'Atlanta en 1988.
Bon, passons donc aux donz... ah non, toujours pas puisqu'il s'agit d'un des premiers concerts de Kiss le 26 janvier 1974 et on le voit, comme vous l'aurez certainement remarqué, au maquillage de Paul Stanley qui n'arbore pas encore son étoile fétiche mais son maquillage de Bandit qui ne dura que deux concerts, dont celui-là. Le Bandit, ça ne lui allait pas puisqu'il n'est pas manchot comme vous pouvez le constater. Dont acte.
Passons enfin aux donz... ah non, toujours pas puisque nous sommes en présence du Lieutenant Frank Columbo qui zieute un livre d'art et promis Lieutenant, on ne dira rien à votre femme.
Et puis si tout ça ne vous plaît pas, voyez avec Mizou Mizou Senior, le père oublié par l'histoire du célèbre pétomane Mizou Mizou alors que le paternel avait aussi un sacré talent. Il va d'ailleurs vous interpréter rien que pour vous le concerto pour deux trompettes de Vivaldi. Mais tout seul. Quel talent. Pouet pouet.
Et si vous avez des questions ou des remontrances à faire à toute l'équipe technique au fond de la cave, voyez ça maintenant avec Jahvit Srimanlajani car après, il sera trop tard. Ah, trop tard. On vous avait prévenu.
Bon allez, un petit café et on y retourne.
Car évidemment, un Bordel sans donzelles ne pourrait tenir bien longtemps dans ce monde si capitaliste alors allons-y avec la délicieuse Zienna Williams qui nous invite à méditer au soleil, ajoutons une dentelle de toute beauté, regardez ce point, c'est magnifique, deux Dita von Teese, trois Genevieve Morton et non pas quatre ni cinq mais six Marilyn au summum de son incandescente beauté par Frank Powolny pour le film Quand la ville dort de John Huston avec Sterling Hayden, Louis Calhern et Jean Hagen qui est peut-être la grand-mère de Nina mais on vérifie tout ça et on revient vers vous au plus vite.
Passons à de l'art car ça fait du bien et ici à ce niveau du Bordel, c'est toujours un peu mon blog alors j'ajoute car j'ai envie un superbe Red Barn de 2021 par Charles Pachter, Les signes domage de 1969 par Jacques Godefroy de Tonnancour, La rue Gauguet de 1949 par Nicolas de Staël et Élévation par le peintre libanais Saliba Douaihy en 1965.
Encore un peu ? Il en reste avec du Wassily Kandinsky en voici en voilà avec Several circles de 1926, un Mondrian de biais mais de qualité d'une date que j'ai eu la flemme de chercher, une superbe Komposition de Walter Dexel en 1926 et un joli Chapeau par Wayne Thiebaud en 1972, année post-post-post érotique, faut-il le rappeler, oui, rappelons-le donc.
Et par un prompt renfort, nous nous vîmes enfin arriver aux portes des Messages à Caractères Informatifs de la semaine qui attendent votre assaut et comme vous êtes là, à l'attaque, à l'abordage, Montjoie Saint-Denis et Hooka Hey.
Et c'est tout pour aujourd'hui sauf si vous voulez bien avoir la gentillesse de prendre le temps de partager ce 463e Bordel du Vendredi bien fourni à des amis ou si vous voulez suivre ce blog sur sa page dédiée sur Facebook ici Après La Pub sur Facebook, ce qui serait fort sympathique de votre part. Sur ce, c'est pas tout mais on ne va pas trainer car le fond de l'air est frisquet alors bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine si Poutine ne nous a pas envoyé des missiles d'ici là.