... Rien à voir avec la torture des AD,
les cutters et le cadapac. J'ai une grande tante formidable. Marie-Louise qu'elle s'appelle. Elle s'échine depuis des années à remonter toujours plus haut le cours de notre famille. Elle est sur
le net, à fond, elle s'occupe de son cercle généalogique, elle va dans les préfectures, sous-préfectures, fouille et farfouille, petit rat de mairie à l'affût du moindre détail permettant de
remonter l'arbre familial jusqu'à sa canopée. Elle m'envoie régulièrement de vieilles photos afin que je tente de les améliorer. Du coup, je découvre mes aïeuls. Drôle de choc. Salut, moi, c'est
P-A. Enchanté, mon nom est Louis Charles Gillet. Je ne m'étais jamais demandé à quoi ils pouvaient bien ressembler et d'un coup, ils s'invitent à l'improviste chez moi. Etrange situation. Voici
donc par ordre d'apparition, lancez les flonflons, en avant musique :
Louis Marcel, mon arrière-grand-père. Salut Louis.
Michel Louis, mon arrière-arrière-grand-père. Salut Michel.
Louis Charles, mon arrière-arrière-arrière-grand-père. Salut Louis, tu as une bonne tête...
Et Michel Gillet qui est donc mon arrière-arrière-arrière...arrière grand-père. Salut Michel.
De ces quatre photos, j'ai appris quelque chose. Un : le poil et la moustache sont une tradition familiale. Et deux : Maman, tu as vraiment fait très fort. Il fallait oser s'y opposer à
cette tradition familiale ancestrale qui remonte même encore avant l'aimable Michel Gillet ci-dessus. Cher Louis, cher Michel, cher Louis, cher Michel, enchanté de faire votre connaissance à
tous. Moi, c'est P-A. Avec un peu de Michel. Et un peu de Louis aussi.