26 Janvier 2012
... Non mais c'est vrai, on l'a loupée. Qui ? La grande crue centenniale. Oui. Ah ben alors, elle n'est plus centenniale alors ? Non, vous avez raison. Quoi qu'il en soit, je suis tombé hier soir (sans me mouiller) sur cet excellent site que je vous recommande humidement, intitulé "Paris Unplugged" (voir ici link) qui regroupe une palanquée d'images de Paris comme il fut en un temps que les moins de 20, 30, 40, 50, 60, 70 et 80, 90 ans voir plus, ne peuvent avoir connu. Paris vu par les utopistes en 1920, l'histoire de la Défense, la destruction du Palais des Tuileries, les premières images en couleur de Paris, ce site est exceptionnel pour les documents qu'il présente. La dernière série mise en ligne concerne donc la crue centenniale de 1910 (20 000 immeubles inondés à Paris, 30 000 maisons en proche banlieue) et ces documents sont assez exceptionnels. Et mouillés.
L'avenue Daumesnil.
Avenue Ledru Rollin.
Boulevard de Grenelle.
Boulevard Haussman.
Gare de Lyon.
Gare Saint-Lazare.
Là vous aurez reconnu, pas besoin de légende.
Le pont Alexandre III.
Le pont de l'Alma.
Le quai de la Rapée et le boulevard Diderot.
La rue Gros.
Gare Saint-Michel.
Quai de Passy (non, pas le rappeur).
Quelque part (pas d'indication sur celle-là).
Quai de Béthune.
La rue Saint-Charles.
Les pelouses de Bagatelle. Ci-dessus. Dessous l'eau.
Du coup, je suis allé chercher aussi quelques images de ma bonne ville de Boulogne, images trouvées sur le site du Ministère de l'Ecologie ici : link qui regroupe énormément de vues de toutes les villes touchées par la crue. Notamment Boulbill.
Quai de Billancourt.
Rue de la Plaine, la bien nommée. Aha.
Somewhere (not over the rainbow).
Rue de Buzenval.
Quai de Boulogne.
Avenue des Moulineaux.
La place Rhin et Danube vers Saint-Cloud.
L'avenue Jean-Baptiste Clément (en allant vers chez moi).
Quai de Billancourt.
Quai du Point du Jour.
Encore Rhin et Danube (et un peu de Seine avec).
Rue de Sèvres.
Le boulevard Jean Jaurès.
Les usines Renault (première version).
La rue de Paris (Fluctuat à peine mais pas complètement Mergitur).
La route de la Reine.
La route de la même.
Et la route de Suresnes. Bref, 1910, c'était humide à souhait. Espérons que la prochaine crue centenniale soit dans très, très longtemps car l'eau, ça mouille et même si j'habite au 2e étage, je n'aime pas trop patauger. Et sinon, à demain pour le bordel n°99. Préparez vos likes, faites chauffer les amis, entraînez-vous à partager avec celui-ci.